Maison éffondrée à Tranquebar : la SSU en mode Stand-By face au risque d’éboulement

Une équipe de la Special Support Unit (SSU) est en mode Stand-By non loin du Ruisseau-du-Pouce, rue Graviers, à Tranquebar, où une maison s’est effondrée après les inondations de dimanche. Et pour cause : l’endroit est considéré zone à risque , une partie des deux maisons également touchées étant suspendue dans le vide et leur intérieur étant déjà largement fissuré.

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Du coup, les autorités sont d’avis que ces maisons peuvent céder à tout moment, représentant de fait un gros risque pour les membres du public et des habitants des environs. Raison pour laquelle la police a placé un cordon de sécurité autour des domiciles des familles Ramsahaye, Dindoyal et Kanhye. Ceux qui voudraient s’en approcher pour constater les dégâts sont conseillés par la police de rester éloignés.

Dans le même temps, des représentants de plusieurs autorités se sont rendus sur place pour des constats, à l’instar du ministère des Infrastructures publiques, de la Quantity Surveying Section, d’une équipe d’ingénieurs et d’Advisors du ministère concerné. Des spécialistes des Infrastructures publiques se sont en outre entretenus avec cinq familles pour tenter d’évaluer le préjudice subi. Un rapport chiffré sera ensuite envoyé à la hiérarchie du ministère de tutelle.

Une équipe de la Geotechnical Engineering Unit a par ailleurs elle aussi mené une évaluation du sinistre, à la fois sur le site et quelques mètres plus loin, où des travaux étaient menés sur le ruisseau. Ces ingénieurs devront ainsi déterminer les dispositions à prendre pour éviter un éboulement.

Les victimes affirment avoir tiré la sonnette d’alarme sur la destruction d’un mur de rétention qui protégeait leurs maisons lors des inondations, et qui devait être remplacé par un mur flambant neuf et soi-disant plus solide. Problème : l’ancien Retaining Wall retenait également la terre où sont construites ces habitations. Aussi, une fois enlevé, le torrent d’eau résultant des inondations s’est infiltré et a ramolli la terre, ce qui explique possiblement ce qui est arrivé. Quant au nouveau mur, si sa construction a débuté plus loin, ce n’était pas encore le cas rue Graviers.

La Special Operation Division des pompiers est aussi déployée sur place, prête à intervenir si les deux autres maisons venaient à céder. A noter que pour le moment, les autorités n’ont pas encore placé de structures métalliques visant à soutenir les maisons concernées. Raison évoquée : si elles devaient céder, elles tomberaient sur le pont, et non sur les habitations alentours.

Par ailleurs, des membres de la Disaster Response Unit de la Special Mobile Force, seuls autorisés à entrer chez les Ramsahye, ont récupéré les effets personnels de la famille, qui ont été amenés chez un de leurs proches habitant la région. Hier, la famille attendait toujours une décision du gouvernement concernant leur relogement. Idem pour les Dindoyal et les Kanhye, qui logent actuellement chez des proches.

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