C’est l’incompréhension pour les proches de Jean Sylvio Isidore. Cet homme de 65 ans a perdu la vie le 7 février. La cause de son décès a été attribuée à une hémorragie cérébrale.
Craignant qu’il ait été victime de négligence médiale, ses proches ont porté plainte à la police et ont même rencontré le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal.
Sa fille, Stéphanie Isidore, veut avoir des réponses. Elle relate que son père, s’est rendu à l’hôpital de Souillac suivant des douleurs au ventre le 1er février.
Celle-ci qui vit en France raconte : « Mon père est un patient qui suit des traitements cardiaques. Sur place, un médecin l’a examiné et lui a fait une injection. Sauf que le lendemain, mon papa a commencé à avoir des douleurs et des enflures sur le bras. Il s’est à nouveau présenté à l’hôpital. Sur place, les médecins lui ont conseillé de se rendre à l’hôpital Rose-Belle. De retour à la maison, je lui ai dit que si cette situation persistait, il devrait suivre l’avis des médecins.»
Arrivant sur place, un médecin l’a ausculté. Stéphanie Isidore raconte que, dès ce moment, son état de santé a continué à se dégrader. Elle explique : « Le médecin a dit à mon père que cette injection n’aurait jamais dû être faite. »
Le patient a ensuite été admis au centre hospitalier. Stéphanie Isidore ajoute : « Mon papa ne pouvait plus parler correctement. Il avait la langue lourde et le 3 février il est entré dans un coma et les médecins l’ont admis aux soins intensifs. »
Jean Sylvio Isidore est alors opéré. Mais il rend l’âme quelques jours plus tard, soit le 7 février.
« Nous demandons que justice soit faite. C’est la raison pour laquelle nous espérons avoir des réponses à nos interrogations. La police nous a même dissuadés de porter plainte. Mais nous avons insisté », relate Stéphanie Isidore.
Cette dernière explique que plusieurs correspondances ont été envoyées aux autorités. Elle réclamait d’avoir une copie du dossier médicale de son père relatant les évènements survenus entre le 1er et le 7 février. L’intégralité des documents demandés leur a été transmis le 8 avril dernier.
Les proches ont aussi pu rencontrer le ministre Kailesh Jagutpal le 20 février qui « nous a confirmé qu’une enquête avait bel et bien été initiée ».
Ce n’est que cette semaine que les proches ont pu savoir que l’affaire a été portée devant le Medical Negligence Standing Comittee. L’enquête débutera dans les jours à venir, selon la Santé.
Des auditions se tiendront dans cette affaire afin de faire la lumière sur ce cas.
Contacté, un officier du ministère nous affirme que les conclusions du comité sont attendues afin de prendre les actions qui s’imposent.