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Les promesses de la nouvelle série des créateurs de « Game of Thrones »

Une astrophysicienne chinoise prend une décision radicale dans les années 60, qui se répercute dans le présent. En Angleterre, de jeunes scientifiques tentent de percer le mystère de phénomènes paranormaux, et se retrouvent confrontés à une menace planétaire.

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Telle est la trame fixée par les maîtres d’oeuvre de « Game of Thrones », qui se sont associés à Alexander Woo pour traduire assez librement la trilogie culte de Cixin Liu, parue à partir de 2008 et déjà adaptée à la télévision en Chine.

Le titre fait référence au « problème à N corps » en mécanique céleste, et tout y est vraisemblable, comme en « hard science fiction ».

Les huit épisodes de la saison 1 du « Problème à 3 corps » seront diffusés mondialement sur Netflix le 21 mars, et promettent déjà à la plateforme des records de visionnage.

La superproduction américaine, guettée par des légions de fans, est présentée ce weekend au festival SXSW à Austin (Texas) et elle fait aussi l’ouverture du festival Séries Mania à Lille le 15 mars.

Les deux « showrunners » (auteurs-producteurs) de « Game of Thrones » ont été recrutés à prix d’or par Netflix, après l’immense succès de leur série HBO des années 2010 et son monde de dragons, de sexe et d’intrigues politiques inspiré de la saga littéraire de George R.R. Martin, « Le trône de fer ».

Comment ont-ils fait le saut du Moyen-Âge et de la fantasy à la série d’anticipation?

« Créer +Game of Thrones+ a été la plus belle expérience de nos vies, mais après dix années à vivre dans ce monde de fiction, il nous fallait un projet avec de nouveaux défis à tous les niveaux, comme c’est le cas avec cette histoire », relate D.B. Weiss, dans le dossier de présentation.

De fait, la nouvelle série navigue entre les époques, les lieux, les protagonistes. « C’est l’histoire d’une menace imminente, mais elle est totalement reliée à un groupe de personnages et centrée sur eux », souligne David Benioff, qui a voulu par-là susciter l’attachement, malgré des éléments assez noirs dans le scénario.

– L’apocalypse is coming –

Au casting, on retrouve trois des acteurs principaux de « Game of Thrones ». Le britannique John Bradley incarne un des cinq scientifiques d’Oxford, le plus frondeur, Liam Cunningham est à la tête d’une agence de renseignement, et Jonathan Pryce joue un magnat du pétrole.

A leurs côtés figurent Jovan Adepo, Jess Hong, Eiza González, Alex Sharp et encore Benedict Wong.

Pour obtenir des paysages aussi grandioses et les mêmes effets léchés que ceux de « Game of Thrones », il a été fait appel notamment à des vétérans dont la cheffe décoratrice Deborah Riley, le producteur des effets visuels Steve Kullback et aussi le compositeur Ramin Djawadi.

Le tournage a été express, en neuf mois à partir de novembre 2021, dans les studios de Shepperton et divers lieux en Angleterre, et également à Badajoz en Espagne, au siège des Nations unies à New York ainsi qu’à Cap Canaveral en Floride.

Les scènes dans la Chine de la Révolution culturelle ou dans la vie moderne sont mêlées à des séquences de réalité virtuelle, qui ont constitué une des tâches les plus complexes. Des corps sont par exemple montrés aplatis et déshydratés, puis réhydratés.

David Benioff, D.B. Weiss et Alexander Woo ont travaillé sur la série en pleine crise du Covid-19. D’où certaines visions apocalyptiques?

« Entre le changement climatique et la pandémie, on a eu un aperçu de la manière dont les gens réagissent différemment à la perspective d’une menace mondiale », rapporte D.B. Weiss. Et « on voit un spectre similaire de réactions dans +Le problème à 3 corps+, qui fait écho chez nombre d’entre nous ».

 

© Agence France-Presse

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