L’initiative de l’l’Institut Cardinal Jean Margéot, tombant sous la tutelle du diocèse de Port-Louis, de marquer les 25 ans de la mort cruelle de Kaya dans la cellule No 6 du notoire Alcatraz Detention Centre des Casernes centrales, avec une conférence sur le thème « Émeutes 99 : 25 ans après… Ki Sime ? », présente une ambivalence. Surtout dans une ambiance sous ds airs de campagne électorale.
D’ailleurs, sans arrière-pensée de vouloir rap zalimet ek zet lor petrol, l’ancien président de la répubique, Cassam Uteem, dont l’Histoire retiendra de manière indéniable la démarche déterminante, aux côtés de feu le cardinal Jean Margéot, évêque de Port-Louis, pour contenir les dérapages meurtriers et incendiaires de février 1999, n’a pas hésité à avertir que « si nous, les Mauriciens, ne nous rendons pas compte, enn lot Kaya kapav arive. »
Personne ne peut reprocher à l’ancien président Uteem d’avoir fote quand il évoque cette hantise que vit chaque Mauricien devant ce qu’il témoigne en terme d’injustice patente ou latente. Ce réflexe erroné de se replier sur son groupe, une attitude relevant du noubanism, pour se sentir protéger, n’a jamais rapporté des dividebdes durables pour la société. Même pas sur le plan individuel.
Avant février 1999, il y avait janvier 68. Ceux atteignant les 70 ans, et qui habitaient ces quartiers de la capitale, ébranlés par ces bagarres raciales, ont véçu des épreuves, qui les ont marqués. Et à jamais! Surtut que les victimes ne se trouvent jamais que dans un seul camp.
Mais aujourd’hui l’effet cicatrisant de l’Histoire, comme dit l’Anglais the Healing Effect, est indéniable. Le livre du Père Albert Perrier, intitulé Récits de Vie Missionnaire (1963-2023), dont 25 ans dans les îles de l’océan Indien, témoigne de ce fait. Et surtout quand ce prêtre, envoyé par ce même Mgr Margéot, à exercer au sein de la paroisse de Saint François Xavier, dépouilllée de ses fidèles au lendemain de ces mêmes bagarres raciales de 68, retiendra que « Maurice est un pays où l’on s’adopte les uns et les autres. C’est une terre d’adoption! »
Quelle reconnaissance authentique de cette qualité intrinsèque du Mauricien, cet esprit d’ouverture. Que des fois l’on refuse de reconnaître chez l’autre. Pour des raisons que l’on ignore.
En cette semaine, où les 25 ans des émeutes de 99 sont évoqués avec la hantise d’une répétition, l’historiennne émérite, Vijaya Teelock, dans le livre Women in the Making of the Mauritan Histiry, en collaboration avec Steve Sénèque, propose une clé, susceptible de faire briller ce génie du Mauricien.
L’obejctf principal des recherches engagées vise à situer, établir et reconnaîre le rôle historique de la femme dans la construction de la nation mauricienne. mMais déjà, Vijaya Teelock nous renvoit à une réalité qui est trop souvent occulté. « Le métissage était très important à Port-Louis à l’époque française. », affirme-t-elle. De toute évidence, Port-Louis, était à l’époque le chef-lieu, donnait l’exemple pour l’enselble de lîle.
S’appuyant sur des données éprouvées , Vijaya Teelock poursuit avec autorité que « beaucoup de familles, dans leurs recherches généalogiques, ont découvert que leurs ancêtres étaient constitués d’un mélange composé d’Indiens, d’Africains, de Malgache et d’Européens. C’est cela la population de Maurice. »
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Le métissage était très important à Port-Louis à l’époque française. Beaucoup de familles, dans leurs recherches généalogiques, ont découvert que leurs ancêtres étaient constitués d’un mélange composé d’Indiens, d’Africains, de Malgache et d’Européens. C’est cela la population de Maurice. Même à l’époque de l’engagisme, les hommes de différentes castes avaient épousé des femmes également de différentes castes. Il y a eu aussi un métissage entre les esclaves et les travailleurs engagés indiens. Lorsque les premiers travailleurs engagés indiens sont arrivés, il n’y avait pas suffisamment de femmes, et bien sûr, il y a eu des relations entre les anciens esclaves et les nouveaux immigrants. Ce qui explique que beaucoup de familles de la population créole ont des grands-pères et des grands-mères indiens. Malheureusement, les conséquences psychologiques de l’esclavage ont élevé la culture européenne comme référence. Beaucoup reconnaissent la partie européenne ou africaine, et n’osent pas reconnaître qu’ils sont également d’origine indienne.
Aucun cours d’Histoire
… Mais les traces hantent