Le Cabinet a pris note qu’une étude de la population et du comportement des macaques à longue queue à Maurice serait menée par le Dr Raphael Reinegger, écologiste de l’université de Bristol, Royaume-Uni, en collaboration avec l’université de Maurice et le National Parks and Conservation Service pour une durée de deux ans.
Les objectifs de l’étude seraient « de tester l’efficacité des caméras infrarouges thermiques montées sur drones pour compter les macaques à Maurice et de développer une méthode d’étude systématique des macaques à l’échelle de l’île, couvrant différents types d’habitats. Ainsi, fournir une estimation de base de la population de macaques sauvages pour une gestion efficace des populations dans la nature. L’objectif est également d’utiliser des outils de datation et de surveillance des populations pour atténuer efficacement l’effet négatif des macaques sur la biodiversité terrestre indigène et améliorer les pratiques de gestion des macaques à l’avenir. »
Suite à cette décision, l’activiste Reda Chamroo est monté au créneau en déclarant : « Une enquête récente de One Voice a démontré comment des singes sont brutalement manipulés et malmenés dans nos fermes d’élevage. Au lieu d’imposer des sanctions contre celles-ci, le gouvernement a choisi de mener un survey qui va durer deux ans. De plus, to add insult to injury, cette Cabinet decision ne précise pas que ce survey sera fait avec l’aide de deux principaux éleveurs de macaques de Maurice et plus gros exportateurs ni pourquoi ils ont choisi ces fermes et pas d’autres plus indépendantes. Beaucoup de pays comme la Malaisie et Singapour ont pris des mesures strictes depuis 2022 afin de protéger le long-tailed macaque, soit l’année même où cette espèce a été classée comme étant vulnérable et en danger de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l’IUCN (International Union for Conservation of Nature). Il faut arrêter l’exportation en attendant d’avoir des chiffres et pas le contraire, sinon ce sera trop tard. »