Propos jugés diffamatoires : Pravind Jugnauth réclame Rs 50 M à Arvin Boolell

Le Premier ministre et leader du Mouvement Socialiste Militant (MSM), Pravind Jugnauth, réclame des dommages de l’ordre de Rs 50 millions au chef de file du Parti travailliste au Parlement, Arvin Boolell, pour des propos jugés diffamatoires portés à son égard lors d’une conférence de presse le 23 novembre dernier.

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Le dirigeant du Labour avait en effet dressé un parallèle entre l’affaire de Sniffing, la carte biométrique, l’enregistrement des cartes SIM ou encore l’installation de 4 000 caméras de surveillance, le stockage des images pendant 30 jours et le meurtre non résolu du chef agent politique du MSM à Quartier-Militaire/Moka (No 8), Soopramanien Kistnen. « Kan il sazi de Kistnen, pena evidans. Mo dir Pravind Jugnauth get so lame bien. Mo dir bann MSM get zot lame bien. Get zot lame bien sipa pena disan lamor Kistnen dan zot lame », avait allégué Arvin Boolell lors de ce point de presse.

L’affidavit du Premier ministre, rédigé par son avouée, Me Shamila Sonah-Ori, fait comprendre que le chef gouvernement s’est senti diffamé par les points avancés par Arvin Boolell, notamment ceux insinuant qu’il avait du sang sur les mains et qu’il serait impliqué dans le meurtre de Soopramanien Kistnen, aussi bien que par les sous-entendus à l’effet qu’il aurait manipulé le stockage des enregistrements des vidéos et effacé les images relatives à l’agent politique assassiné.

Pravind Jugnauth affirme que ces déclarations d’Arvin Boolell lui portent préjudice et estime que ce dernier a commis une faute à son égard. Il réclame ainsi un dédommagement de Rs 50 millions. L’affaire a été fixée en Cour suprême pour le 8 février.

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