MSM à Midlands et à Belle-Vue Harel – Pravind Jugnauth tire l’artillerie lourde contre l’opposition PTr-MMM-PMSD

L’alliance de l’opposition traitée d’antipatriote, d’imposteur et démagogue

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Steven Obeegadoo affirme que l’alliance gouvernementale est un exemple d’unité et de loyauté. Il souhaite la réintégration d’Ivan Collendavelloo au GM

À Midlands hier après-midi, le leader du MSM, Pravind Jugnauth, qui était l’invité principal d’une réunion élargie de la circonscription Curepipe Midlands (N°17), n’a pas été de mainmorte contre l’alliance de l’opposition parlementaire PTr-MMM-PMSD. Il l’a traitée non seulement d’imposteur et de démagogue, mais également de machiavélique, de pitoyable et d’antipatriotique. Il a défendu avec force le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, en accusant Eshan Juman de « batchiara », annonçant qu’il compte régler le compte de ce dernier au Parlement mardi. Il a aussi annoncé qu’il compte faire de nouvelles révélations contre celui qu’il a appelé le « maharajah ».

Pour démontrer le caractère antipatriotique de l’opposition, Pravind Jugnauth a pris pour preuve les pétitions présentées pour contester les élections et les déclarations répétées des leaders des partis de l’opposition à l’effet que les élections générales de 2019 ont été truquées, que les bulletins de vote ont été imprimés par une compagnie privée. Il a expliqué que, non seulement, toutes les pétitions ont été rejetées par la Cour suprême, mais pas moins de cinq pétitions ont été retirées avant que le jugement ne soit rendu. « Pena kouraz al lakour donn prev », a-t-il dit, concernant particulièrement le leader du PTr, Navin Ramgoolam.

Il a observé que lorsque le Privy Council a rejeté la pétition présentée par Suren Dayal, le leader du PTr a critiqué cette instance suprême du judiciaire mauricien. Poursuivant dans cette même lignée, il a reproché à l’opposition d’avoir non seulement critiqué, mais également réclamé la démission du Commissaire électoral ainsi que les membres de l’Electoral Supervisory commission. Or, a-t-il expliqué, c’est grâce à ces derniers que Maurice est reconnue par les instances internationales comme une « full democracy ». De plus, Irfan Rahman vient de recevoir un Lifetime Achievement Award lors du 19e International Electoral Affairs Symposium. Pravind Jugnauth estime que des excuses auraient dû être présentées au commissaire électoral, aux membres de l’Electoral Supervisory Commission, à tous les agents qui ont travaillé durant les élections, y compris ceux des partis de l’opposition elle-même.

Auparavant, Pravind Jugnauth avait traité Xavier Duval de démagogue pour avoir réclamé le paiement d’un 14e mois aux travailleurs. Il a rappelé que l’économie du pays a connu une décroissance en raison de la pandémie du Covid et a été affecté également par la guerre en Ukraine. « Si nous pouvions payer un 14e mois, ne pensez-vous pas que je l’aurais annoncé moi-même ? » a-t-il affirmé. Quant à savoir si la pension de vieillesse sera portée à Rs 13 500, le PM a observé que le gouvernement a encore une année au pouvoir et que tout sera fait pour soutenir les personnes âgées.

De son côté, Steven Obeegadoo, qui était l’invité de la régionale du MSM, a estimé que l’alliance gouvernementale est un exemple d’unité et de stabilité. Il a renouvelé sa loyauté envers le Premier ministre et a souhaité qu’Ivan Collendavelloo réintègre le gouvernement. « Le MSM et la Plateforme militante font partie d’une même famille. Nous sommes un exemple en termes d’unité. » Il a aussi évoqué la loyauté d’Ivan Collendavelloo et a souhaité qu’il intègre le gouvernement bientôt.

Au Stade Anjalay Coopen le PM récidive contre ses détracteurs

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, avait déjà été à la charge à l’encontre de ses détracteurs politiques lors du dévoilement d’une plaque commémorative à Belle-Vue-Harel commémorant le 80e anniversaire de la mort d’Anjalay Coopen.

Il a d’abord expliqué que dans le passé, les travailleurs ont affronté la police coloniale avec beaucoup de courage et de conviction. « Ils n’ont pas hésité à mettre leur vie en danger.lI ne faut pas oublier non plus cette période sombre de notre histoire. ll faut connaître l’histoire pour que nous soyons mieux armés pour faire face à l’avenir. Nous pouvons continuer à nous appesantir sur la lutte des travailleurs. Mais la lutte n’est toujours pas terminée. Cette lutte continue. Il y a des réflexes qui ont disparu de nos jours. Fason panse, fason ki bann kolon ti e azir inn sanze », concède-t-il.

« Cependant, il est malheureux de constater que certaines personnes n’ont pas évolué. Kan ou get zot ki manier zot konport zot ki manier zot tenir bann propo imilian, azir kouma bann kolon ti pe azir lontan », poursuit le Premier ministre en faisant état de deux exemples, notamment les commentaires quand lui et son épouse étaient en prière à Grand-Bassin. « Mo pa kone si dan zot lespri zot finn anvi denigre lapriyer ou bien atak mwa ek mo madam lor nou kominote. Mo trouv sa propo-la vrema degradan », dit-il encore.

« Il y a un autre membre de l’Assemblée nationale ki tret dimounn de sovaz, de koson, de zako. C’est pourquoi je dis que cette époque est révolue. Ces qualificatifs étaient utilisés dans le passé à l’égard des travailleurs. J’espère que nous allons tous nous unir pour empêcher des gens de tenir de tels propos à l’avenir », a déclaré le Premier ministre, ajoutant que cette période sombre histoire ne se limite pas seulement à 1943. Il ne faut pas oublier ce qui s’est passé en 1937 sur la propriété d’Union Flacq, où les travailleurs avaient lutté pour leurs droits.

« Les larmes et le sang de nos ancêtres ont béni notre pays. C’est à travers leurs luttes que nous avons pu obtenir notre dignité aujourd’hui. Il ne faut jamais oublier cet héritage et ces valeurs qu’ils nous ont légués », a fait ressortir le chef du gouvernement en citant des extraits d’une de ses récentes interventions.

La cérémonie d’hier a aussi été marquée par une séance de Viewing of Mural Artwork, le discours du ministre des Arts et du Patrimoine culturel, Avinash Teeluck, la prestation de Panchamukam Group et d’un spectacle sur les événements entourant la mort d’Anjalay Coopen.

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