Éducation – Eco Schools Programme : les jeunes du MPRB sensibilisés à l’environnement

L’Eco-Schools Programme, mis en place par la Fondation pour l’Education à l’Environnement et géré par Reef Conservation, est appliqué dans 180 écoles. Le centre éducatif du Mouvement pour le Progrès de Roche-Bois (MPRB) en fait partie. Le vice-président de la république, Eddy Boissézon, a effectué une visite dans cette école, pour un constat.
Ils sont 25 jeunes de la MPRB Eco-School, âgés de 12 à 16 ans, engagés dans l’Eco-Schools Programme. L’école, rattachée au réseau ANFEN (Adolescent Non-Formal Education Network), opère depuis 1993 et a touché environ 500 jeunes de la région et leur famille, explique Lindsay Morvan, président du MPRB. « Après leur parcours chez nous, les jeunes seront canalisés vers les hôtels Beachcomber et ABC Motors », précise-t-il.
Avec l’Eco-Schools Programme, ce ne sont pas uniquement les enfants qui sont sensibilisés aux bonnes pratiques environnementales, ajoute Lindsay Morvan, en citant en exemple le tri des déchets.
Eddy Boissézon, a salué l’initiative du MPRB d’établir une Eco-School, pour encadrer les jeunes du quartier, qui se retrouvent hors du système formel. « C’est un travail qui a commencé il y a 30 ans. Ce qui contribue à l’objectif des Nations unies pour l’éradication de la pauvreté. Aujourd’hui, avec le soutien de Reef Conservation, les enfants sont davantage sensibilisés au respect de l’environnement », dit-il.
Eddy Boissézon ajoute qu’un tel encadrement permet de former des citoyens responsables, qui contribueront au développement et à la préservation de leur quartier et du pays, par extension. « J’ai appris que vous pratiquez l’agriculture organique, ce qui est une très bonne initiative qui permettra de préserver nos rivières et notre mer », ajoute-t-il. Il a rappelé que la mer est l’une des richesses les plus importantes du pays.
Viken Vadevaloo, directeur du réseau ANFEN, a élaboré sur l’importance du travail effectué par la MPRB Eco-School pour promouvoir le sens d’appartenance et l’harmonie dans le quartier. Ces jeunes ayant des difficultés d’adaptation dans le système formel, nécessitent un bon encadrement, d’où l’importance du partenariat avec d’autres acteurs, a-t-il déclaré.