Maurice et 20 autres pays bordant le bassin de l’océan Indien ont participé, hier, à l’Indian Ocean-Wide Tsunami Exercise (IOWAVE 23) en vue d’évaluer et d’améliorer le système d’alerte (Tsunami Warning and Mitigation System). Plusieurs organismes ont participé à cet exercice comme le National Emergency Command (NEOC), les collectivités locales, le Mauritius Ports Authority (MPA) et l’AHRIM, entre autres, en vue de tester leur réactivité.
Le scénario retenu était qu’un tremblement de terre a eu lieu au large d’Indonésie à 6 heures du matin et que les secousses ont provoqué un tsunami avec des vagues pouvant atteindre 11 mètres. Celles-ci étaient prévues de toucher les côtes de Rodrigues à 12h50, de St-Brandon à 13h32, et de Maurice à 13h40.
Ainsi, le NEOC s’est activé au niveau 3 avec la participation des organismes, comme la Special Mobile Force, la météo et les pompiers entre autres. Tandis que le public est alerté à travers une application mobile que les vagues de quatre mètres atteindront potentiellement les côtes de Maurice. Les municipalités et conseils de district ont assuré la coordination de l’évacuation du public dans des zones à risque comme à Quatre-Soeurs et Rivière-des-Galets à Maurice, ou Graviers et Pointe- Coton à Rodrigues. La population à Maurice, Rodrigues et St-Brandon était informée de se mettre en hauteur pour leur sécurité. Une série de vagues était susceptible de balayer les côtes d’une période de cinq minutes à une heure.
L’ACP Premanand Budhoo, NEOC Commander, a souligné l’importance de maintenir un niveau de préparation pour toutes les parties concernées dans l’éventualité d’un vrai tsunami. Il indique que l’exercice IOWAVE permet d’identifier les lacunes et d’y apporter des solutions.
Agalega, une partie du territoire de la république, n’a pas participé à cet exercice. Pour une raison mystérieuse, le scénario mauricien a estimé qu’Agalega, au cœur de l’océan Indien, ne serait pas sous la menace de ce tsunami.