Appel à la solidarité – souffrant d’un cancer des glandes lymphatiques : il faut Rs 1,2 M pour sauver Mélanie, 41 ans

“Aidez-nous à sauver notre fille”. C’est le cri du cœur d’Edmond Zamudio pour Mélanie, sa fille âgée de 41 ans. Le temps presse et il faut trouver environ Rs 1,2 M pour que la jeune femme, actuellement à l’hôpital Apollo en Inde, puisse poursuivre ses soins et survivre. “Si le gouvernement nous a aidés, cela ne suffit pas. Nous n’avons pas les moyens. C’est pourquoi nous nous tournons vers les Mauriciens pour qu’on puisse récolter les fonds nécessaires pour que ma fille puisse continuer à vivre. Pour son fils”, dit Edmond Zamudio.

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Les traits tirés, le regard dans le vide, le père de Mélanie a les idées ailleurs. Ce matin-là, lorsque nous l’avons rencontré, il attendait les nouvelles de Mélanie, actuellement à l’hôpital en Inde. La jeune femme est accompagnée de sa mère, Margaret. La veille déjà, elle devait effectuer sa chimio, mais elle n’avait pas pu, car son état de santé ne le lui permettait pas. On avait renvoyé le traitement pour ce mardi matin. Mais à midi, Edmond n’avait toujours pas eu de nouvelle.
“Elle est sûrement en salle de soins, c’est pourquoi sa maman ne m’a pas encore appelée”, dit-il pour se rassurer. Au fil de notre conversation, il recevra un message de Margaret et apprendra qu’il faudra attendre encore un jour pour que Mélanie subisse sa nouvelle séance de chimio. « En attendant, le temps passe… », murmure Edmond. Cela fait déjà deux mois que sa fille et sa femme se sont envolées pour Chennai. En urgence, car Mélanie ne pouvait bénéficier des soins nécessaires à sa survie à Maurice.
Péniblement, Edmond Zamudio revient sur la maladie de Mélanie. Elle souffre d’un Classical Hodgkin Lymphonia – un cancer des glandes lymphatiques. La nouvelle est tombée il y a un peu plus de deux ans. “De temps en temps, Mélanie avait des douleurs à la poitrine et au bras, mais on pensait que c’était la fatigue. Mais la douleur devenant récurrente, elle a décidé de voir un médecin généraliste qui a recommandé quelques analyses”, raconte le père. Dès que les résultats des analyses sont tombés, le médecin a préféré canaliser Mélanie vers un spécialiste. C’était en mai 2021, poursuit Edmond, revenant douloureusement sur ces premiers jours où le négatif prenait le dessus. “Là encore, Mélanie a subi quelques analyses sanguines et quand les résultats sont tombés, le médecin nous a dit que ce n’était pas de son ressort. Il nous a conseillé de voir un oncologue”, raconte Edmond Zamudio.
« Le ciel nous tombait sur la tête… »
Le terme oncologue fait vaciller la jeune Mélanie, qui était alors accompagnée de sa mère, comme d’habitude, pour ses rendez-vous médicaux. “Nous n’étions pas préparés pour cette nouvelle. Mélanie était pétillante. Elle travaillait, elle aimait rire, s’amusait. Mais là, d’un coup, c’est comme si le ciel nous tombait sur la tête… C’est la première fois que le cancer nous touchait directement”, dit Edmond. Lorsque toute la petite famille proche de la jeune femme est mise au courant, la détresse s’installe. “Nous avions tellement de questions, tellement d’appréhensions, tellement de peurs ! Nous avons pensé au pire… ”, dit Edmond. Surtout que Mélanie est mère célibataire d’un adolescent de 16 ans.
Grâce à leur foi, la famille parvient à reprendre courage. Et passés les moments de panique, de pleurs et de découragement, Mélanie sollicite l’avis d’un autre médecin qui confirme le diagnostic. Son protocole de soins est défini, et elle doit effectuer six séances de chimiothérapie. “Cela faisait beaucoup d’argent dans le privé. Et nous n’avions pas les moyens. Nous nous sommes tournés vers l’hôpital, car Mélanie voulait se battre pour son fils, pour nous, pour elle”, poursuit Edmond. En quelques jours, Mélanie démarrait son traitement. D’abord, une radiothérapie, puis les séances de chimio à l’hôpital de MedPoint.
Plus d’emploi
Malgré les effets secondaires, Mélanie termine sa première session de chimio. “Cela a été difficile, mais elle y était parvenue. Nous étions confiants”, se souvient Edmond. Cependant, un mois et demi plus tard, après de nouvelles analyses, les résultats démontrent que l’état de santé de Mélanie ne s’était pas amélioré. “Il fallait recommencer la chimio. Et il a fallu une hospitalisation d’une dizaine de jours, car Mélanie ne pouvait plus supporter les effets secondaires du traitement”, raconte son père. Cette deuxième session est similaire à la première. Les effets secondaires sont durs pour Mélanie qui, entre-temps, perd ses cheveux. “Pour ne pas se décourager, elle a pris les devants et s’est rasé le crâne. Elle avait même acheté une perruque qu’elle n’a toutefois pas portée”, dit son père.
Au fil du temps, Mélanie, qui doit s’absenter régulièrement de son emploi en tant que shop assistant, doit laisser tomber son travail. “Une nouvelle épreuve difficile pour notre fille, car ce n’est pas évident à son âge de se retrouver inactive alors qu’elle avait une vie bien remplie”, dit son père. Mais par la force des choses, Mélanie apprend à vivre avec sa maladie. “Il y a des jours où elle allait bien, des jours où elle était très malade. Elle avait des douleurs partout sur le corps, au cou, aux épaules, à l’estomac… Ce n’était pas facile à vivre”, raconte Edmond.
Le traitement ne fonctionnait pas
C’est ainsi qu’après la deuxième session de chimiothérapie, les nouvelles des résultats d’analyses sanguines et autre biopsie effectuées ne sont toujours pas réjouissantes. “Le médecin nous a appelés pour nous annoncer la mauvaise nouvelle : le traitement local ne fonctionnait pas. Il fallait avoir recours à autre chose, et ici à Maurice ce n’était pas possible. Il n’y a pas encore ce type de soins”, dit Edmond. Le choc pour la famille, qui ne s’attendait pas à ce deuxième coup de massue.
Rs 800 000 du gouvernement
Cependant, grâce aux procédures enclenchées par l’hôpital, Mélanie a pu bénéficier de l’aide gouvernementale pour pouvoir poursuivre son traitement à l’hôpital Apollo, à Chennai, en Inde. “C’était un soulagement, car nous n’avons pas les moyens. Nous nous sommes dit que, heureusement, le gouvernement nous aide”, dit Edmond. Mélanie et sa mère s’envolent ainsi rapidement pour la Grande Péninsule, où dès son arrivée, elle démarre son traitement.
Mais les frais pour ce traitement sont lourds : Rs 2,2M. Et le gouvernement n’a octroyé, selon le protocole, que Rs 800 000. D’où les démarches entreprises par la famille Zamudio pour une quête publique qui a reçu l’aval du commissaire de police. Cela fait plusieurs jours que les proches de Mélanie sont mobilisés et sillonnent les rues, les églises et autres sites pour récolter des fonds, car Mélanie doit encore effectuer plusieurs séances de chimio et continuer son traitement selon le protocole.
“Il nous faut récolter Rs 1,4M et avec les dons dans les boîtes, nous avons réuni un peu d’argent, mais c’est difficile de parvenir à Rs 1M. C’est pourquoi nous lançons un appel à la générosité mauricienne”, dit Edmond. Pour cause, il y a de l’espoir pour Mélanie. Certes, le traitement est lourd et il faudra du temps, mais il lui reste encore cinq séances de chimio à faire sur les huit inscrites sur son protocole. “Aidez-nous. Aidez ma fille qui veut vivre. Aidez-la à retrouver son fils”, dit Edmond. Il fait appel à la générosité des Mauriciens d’ici et d’ailleurs. Ceux qui veulent contribuer peuvent le faire à travers le compte MCB d’Edmond Zamudio, soit à travers un versement soit à travers Juice.
Le numéro de compte MCB est le suivant : 000122270509. Pour ceux qui sont à l’étranger, le IBAN est MU06MCBL0912000002270509000MUR. Pour le Juice, il faut envoyer vos dons sur le + 23059201779.

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