Une préposée à la sécurité, âgée de 39 ans, affectée sur un campus universitaire, a décidé de dénoncer deux de ses collègues à la police lundi pour attentat à la pudeur. Elle a expliqué qu’elle travaille pour une compagnie de sécurité depuis quelques mois et il y a eu trois incidents qu’elle n’a jamais rapportés à la police de peur de perdre son travail.
Elle était postée dans une institution éducative à Flic-en-Flac en tant que vigile. La trentenaire avance que le 6 août, le suspect S. a fait des attouchements sur elle. Elle a relaté cet incident à un autre collègue A., qui se serait engagé à référer l’affaire à leur supérieur.
Cependant, quelques jours plus tard, alors qu’elle travaillait au sein de l’établissement, elle devait entrer dans une salle de classe vide où elle y avait pris place pendant quelques minutes. La victime avance que S. a récidivé tout en lui proposant d’avoir des rapports intimes – ce qu’elle a refusé. Elle a relaté cela à son administration, mais sans succès.
Le troisième incident s’est produit une nuit en septembre alors qu’elle assurait la surveillance de l’établissement avec quelques collègues. Elle a déclaré que son collègue A., qui aurait été sous l’influence de l’alcool, a tenté de lui parler. L’agente s’est rendue dans une salle de classe en vue de l’éviter, mais le suspect l’a suivie avant de tenter d’abuser d’elle.
Cependant, elle a pu s’en défaire. Elle a avancé que le lendemain matin, A. lui aurait demandé des excuses vu qu’il était ivre la veille. L’agente a une nouvelle fois raconté cela au département des ressources humaines de sa compagnie et elle a été transférée.
La plaignante avance que la direction lui a demandé de ne pas rapporter l’affaire à la police. Mais, après réflexion, elle a décidé de dénoncer les présumés agresseurs.
Après cette plainte, la hiérarchie de la Western Division a demandé aux policiers de la Crime Intelligence Unit d’appréhender les deux suspects dans les meilleurs délais et de les remettre à la police de Flic-en-Flac pour les besoins d’enquête.