La police est de nouveau intervenue pour mettre un terme à un festival de reggae, soit Stillness in Motion. Pour cause, le permis en vue de tenir l’événement au stade Germain Comarmond avait été délivré jusqu’à minuit.
Du temps additionnel a été accordé aux organisateurs afin que la tête d’affiche, Meta and The Cornerstones, termine son show, de plus d’une heure. Mais à 00h30, un groupe de policiers en uniforme a investi la régie, à côté de la scène. Plus moyen de négocier.
Une annonce rapide, et le public a tranquillement vidé les lieux.
Une problématique survient cependant : le chanteur réunionnais Wizdom – très populaire à l’île soeur – et son équipe de musiciens ont été sacrifiés. Devant monter sur scène avant Meta and the Cornerstones, selon la programmation établie par l’organisation, les Réunionnais ont finalement laissé la place à la tête d’affiche.
Une décision qui a surpris le public et également le duo d’animateurs, qui avaient pourtant annoncé le groupe réunionnais avant de se rétracter.
C’est la troisième fois cette année que des artistes réunionnais sont mis sur la touche suite à une intervention policière.
Lors du festival Reggae Donn Sa, le chanteur Pix’l n’avait pu jouer que trois titres, la police pressurisant pour clore l’événement.
Cette fois, Wizdom et ses musiciens ont gagné l’île, fait leur balance, sans jamais pouvoir se présenter devant le public mauricien.
Nul doute que cette nouvelle intervention policière aura des répercussions à l’international. Tout comme cela avait été le cas lors de l’annulation du concert Maytal à quelques minutes de l’événement, pour lequel les groupes réunionnais Lomor et Warfield avaient fait le déplacement.
A savoir que les musiciens de Wizdom accompagnent de nombreux groupes réunionnais, et jouissent ainsi d’une réputation certaine…
Un nouvel embarras pour Maurice.