Bilan JIOI – Kick-boxing : une première marquante

La sélection mauricienne de kick-boxing a sorti une prestation remarquable pour sa toute première apparition aux JIOI cette année à Madagascar. Avec quatre médailles d’or, trois d’argent et sept de bronze, la mission est accomplie.

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Il y a certes quelques motifs de déception. « Si les conditions étaient réunies, nous aurions pu prétendre à encore quatre autres médailles d’or », dit l’entraîneur national Judex Jeannot. Avec du recul, les défaites de Cedrick Dinally et Jude Romain n’en sont pas vraiment. « Le 3 juin dernier, Cedrick a surclassé son adversaire malgache (ndlr : Jean de Dieu Fidèle Arson) à Maurice pour la ceinture continentale. C’est impossible qu’il prenne le dessus sur Cedrick en quelques semaines », analyse encore le technicien.

Pourtant, les confirmations n’ont pas manqué dans la Grande île. À commencer par Fabrice Bauluck (-57 kg) qui, en véritable fer de lance de la sélection mauricienne, a apporté sa contribution au total mauricien. Il a été imité par Warren Robertson (-54 kg), Donovan Lisette (-75 kg) et Anaëlle Corette (-56 kg). Dans la foulée, outre la médaille d’argent de Cedrick Dinally chez les -51 kg, on retrouve Stannia Rathbone (-52 kg) et Mégane Prosper (-60 kg) en argent elles aussi.

Finalement, Maurice a décroché sept médailles de bronze par l’entremise de Ryley Jude (-60 kg), Jean-Michel Lisette (-63.5 kg), Emmanuel Dalon (-67 kg), Alexander Spéville (-71 kg), Jeremy Rabais (-81 kg), Ludivine Marjolin (-48 kg) et Rachel Lallchand (-65 kg). Cette performance, cependant, n’est pas une fin en soi, prévient Judex Jeannot. « L’océan Indien n’a jamais fait partie de nos objectifs. Cela nous fait plaisir d’avoir pu représenter Maurice aux JIOI, et nous avons un énorme respect pour nos partenaires malgaches et mahorais, entre autres. Mais nous visons beaucoup plus loin », ajoute-t-il.

En outre, les tireurs ont été confrontés à un adversaire inattendu : des ennuis de santé. « Il faut prendre en compte ce facteur. On ne cherche pas d’excuses. D’ailleurs, je pense que nous n’étions pas les seuls. Mais si nous n’avions pas eu quatre ou cinq boxeurs diminués, les résultats auraient été différents », insiste Judex Jeannot. D’autant qu’avec la presque éviction du kick des JIOI, certains tireurs ont connu une baisse de motivation. « Certains ont été démotivés et il a fallu trouver les mots pour les garder dans le coup », avoue encore Judex Jeannot.

Il note aussi que la sélection se composait de boxeurs aux niveaux différents. « Certains devaient utiliser les JIOI comme tremplin pour d’autres objectifs. D’ailleurs, aucune compétition n’est perdue, puisqu’elle sert à régler des détails et à corriger les déchets que peuvent voir les techniciens. »

Reste que, après les JIOI, les tireurs visent plus loin, et surtout plus grand. Anaëlle Corette concourra, en octobre, aux World Combat Games, et du 17 au 22 novembre prochain une sélection se rendra à Lisbonne au Portugal pour y disputer les Championnats du monde.

Les médaillés mauriciens

OR : Fabrice Bauluck (-57 kg), Warren Robertson (-54 kg), Donovan Lisette (-75 kg), Anaëlle Corette (-56kg)

ARGENT : Cedrick Dinally (-51 kg), Stannia Rathbone (-52 kg), Megane Prosper (-60 kg)

BRONZE : Ryley Jude (-60 kg), Jean-Michel Lisette (-63.5 kg), Emmanuel Dalon (-67 kg), Alexander Speville (-71 kg), Jeremy Rabais (-81 kg), Ludivine Marjolin (-48 kg), Rachel Lallchand (-65 kg).

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