C’est une décision du Comité organisateur des Jeux des îles (COJI) qui a pris tout le monde de court et qui a mis les organisateurs en athlétisme dans une position plus qu’inconfortable. Celle de déplacer les compétitions initialement prévues au stade Barea vers celle d’Alarobia ! Alors même que de gros moyens matériels et physiques ont été déjà déployés pendant ces deux derniers jours.
Selon nos informations, c’est le football qui a finalement eu raison de l’athlétisme. En effet, les bruits courraient que les sélections nationales de football voulaient toutes évoluer au stade Baréa. Ce qui est certain, c’est que la décision nuit au bon travail entrepris au cours de ces deux derniers jours par Vivian Gungaram, responsable technique de la compétition, et toute son équipe pour que la compétition se déroule dans des conditions optimales.
Contacté hier soir, Vivian Gungaram indiqué avoir été informé dans l’après-midi par le COJI de revoir l’organisation de la compétition. « Le programme a déjà été revu par deux fois et là, c’est la troisième fois que nous sommes contraints de le faire. Bouger la compétition du stade Barea où tout était fin prêt à Alarobia n’est pas une mince affaire. Certes, Alarobia est adapté à la compétition, mais il y a tout de même des aménagements à faire », déplore-t-il.
Selon lui, il faudra transférer les appareils de photo-finish, alors que le système de chronométrage était déjà en place au stade Barea. « Il faut aussi compter le nettoyage de la salle réservée aux délégués techniques, celle du repos pour les athlètes en épreuves combinées, le secrétariat, la salle antidopage et celle du médical. Ce qui devra être fait demain et après-demain, compte tenu du fait que la compétition débute mardi. C’est définitivement un énorme travail à accomplir en deux jours seulement, mais surtout du temps perdu par rapport au travail abattu au stade Barea », fait-il ressortir.
Pour faire de sorte qu’Alarobia soit prêt dans deux jours, une centaine d’officiels ont été mobilisés tôt ce matin. Aussi, faute d’une piste d’échauffement, les athlètes devront se tourner vers le terrain de football dans une école se trouvant à proximité. « Il ne faut pas non plus oublier que certaines épreuves de concours ne pourront être tenues simultanément, comme la perche et la hauteur, qui utilisent la même piste d’élan. Ce sera aussi le cas pour le lancer du marteau et du javelot qui ne sont séparés que de 15 mètres seulement », conclut-il.