Après les Jeux de 2019 à Maurice, puis ceux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien de décembre dernier, le docteur en médecine sportive Youven Naiken Gopalla participe actuellement aux 11es Jeux à Antananarivo. Cette fois, c’est lui qui dirigera les opérations avec, sous ses ordres, une équipe de 13 professionnels du domaine. À quelques heures de l’ouverture des jeux, il se dit satisfait des dispositions prises en attendant de voir la suite.
L’objectif du Dr Youven Naiken Gopalla est de veiller que les quelque 500 athlètes soient mis dans les meilleures conditions possibles afin de les aider à récupérer au maximum et d’être ensuite capables d’être physiquement performants. Toutefois, reconnaît-il, la tâche ne sera guère facile compte tenu du fait qu’il aura à gérer, avec ses lieutenants, une aussi grosse équipe. Il pourra compter sur le soutien de quatre médecins, de quatre physiothérapeutes, trois masseurs, d’un infirmier et d’un sports scientist du Mauritius Multisports Infrastructure Limited (MMIL) de Côte D’Or. « Ce ne sera pas une mince affaire de s’occuper d’un peu plus de 500 athlètes, mais on fera notre maximum pour répondre aux aspirations », déclare-t-il.
Le Dr Youven Naiken Gopalla aurait souhaité pouvoir compter sur un gros effectif, mais les règlements généraux ne le permettent pas. 13, c’est le maximum, et il faudra composer avec. L’important, selon lui, c’est que le Comité organisateur des Jeux des îles mette les moyens nécessaires à leur disposition pour mieux s’occuper des athlètes. Du reste, le service paramédical a participé à une réunion avec le responsable de la commission, hier matin au stade Barea, afin de s’assurer de la bonne santé des participants. « La préparation a débuté avant les Jeux et se poursuivra pendant et après. Nous serons présents aux côtés de nos athlètes pour offrir le meilleur service », explique-t-il.
Aussi, le Dr Youven Naiken Gopalla, qui était assisté, hier, de Manish Ruggoo, s’est dit satisfait des dispositions prises. « Les organisateurs ont prévu deux ambulances bien équipées sur chaque site de compétition, et je pense que c’est une très bonne chose. En cas de force majeure, le blessé sera transporté d’urgence à l’hôpital. Nous serons même autorisés à assister à une intervention si le cas oblige. Théoriquement donc, je dirai que c’est très bon signe », explique-t-il.
L’équipe du médecin a aussi prévu trois centres de récupération, sur trois sites différents, afin que les athlètes soient chouchoutés. Un sera basé au Grand Mellis, un autre au White Palace, alors que le dernier sera soit à Anjary, soit au Central Hotel. « À Maurice, nous avions toutes les facilités nécessaires. Ce ne sera pas le même contexte, mais nous sommes prêts pour donner le meilleur de nous-mêmes », conclut-il.