L’équipe médicale de la délégation mauricienne a identifié ce jeudi « quelques cas de gastro-entérite » parmi les sportifs mauriciens, dont des boxeurs et basketteurs, atteints de vomissements ou de diarrhée. Une situation jugée « normale » par les soignants, en raison du changement d’environnement et de température, qui requiert un temps d’adaptation au système immunitaire de quelques-uns des 700 membres constituant l’équipe mauricienne.
« Il n’y a pas eu d’intoxication alimentaire, mais des cas de gastro-entérite », insiste un membre du corps médical, regrettant les rumeurs propagées parmi les sportifs ce jeudi. Cependant, des doléances ont été logées par la partie mauricienne auprès des organisateurs malgaches concernant la qualité de la nourriture, notamment en ce qu’il s’agit du poulet servi hier soir lors du dîner. Celui-ci n’aurait pas été suffisamment cuit. À noter qu’une autre délégation étrangère a formulé des critiques à ce sujet, alors que des basketteurs d’une autre île qualifient ce plat de « pas terrible », de même que les oranges offertes en dessert, qu’ils n’ont préféré « ne pas manger ».
Des sportifs mauriciens déplorent également le fait de devoir se déplacer au stade Barea pour le déjeuner et le dîner, qui se tiennent de surcroît en plein air. « Mercredi, nous avions le choix entre des take-aways de poisson, poulet et zébu. Cet après-midi (hier), nous avons eu droit à un buffet, avec en accompagnement du riz, du pain ou des pâtes. Ainsi, nous n’étions pas limitées dans le choix des plats », indique une sportive mauricienne, qui dit avoir déjà « connu pire » lors de compétitions à Madagascar. Hier matin, des sportifs mauriciens confient avoir préféré « collecter de l’argent parmi nous » pour se trouver quelque chose à manger. Un footballeur affirme, pour sa part, qu’il revient aux étrangers de s’adapter respectueusement au cadre des pays hôte.