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Le kick-boxing se dévoile aux JIOI : Fabrice Bauluck en patron

Il a beau faire la fierté de Maurice depuis belle lurette à de grandes compétitions internationales, le quadruple champion du monde de kick-boxing Fabrice Bauluck souligne que le fait de participer aux Jeux des îles, avec la ferme intention de décrocher la médaille d’or, constitue une joie immense, « autant que d’être champion du monde ». Quasiment 30 ans après avoir été introduit à Maurice, le kick-boxing a donc été inclus pour la première fois, cette année, aux JIOI, pour la plus grande joie des dirigeants et des sportifs de cette discipline. L’ambiance était à la fête hier à l’hôtel White Palace, à Tana, où les 14 tireurs mauriciens et les officiels ont pris leurs quartiers.

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C’est au début des années 1990 que le kick-boxing a été introduit à Maurice. La discipline prend un tel essor que Maurice enchaîne les titres au niveau mondial, avec Fabrice Bauluck en première ligne. Forcément, au fil du temps, la Fédération mauricienne de kick-boxing, de concert avec ses homologues des autres îles de l’océan Indien, fait du lobby pour que leur discipline soit incluse aux jeux. Après avoir buté sur une fin de non-recevoir de la part du CIJ, durant plus de deux décennies, les protagonistes peuvent maintenant savourer leur bonheur d’être de la plus grande manifestation sportive des îles de l’océan indien, quand bien même ils ont pris une douche froide en juin dernier lorsque les autorités avaient décidé d’exclure le kick-boxing du programme des jeux, avant que ces dernières ne retournent à des sentiments meilleurs une semaine plus tard.

« C’est la plus belle fête régionale et il était normal que le kick-boxing soit intégré. C’était un travail sincère et honnête de longue haleine qui a porté ses fruits. On a mérité notre place et on entend bien le prouver en ramenant le maximum de médailles d’or pour Maurice, tout en dévoilant toutes les facettes de cette discipline aux yeux des téléspectateurs », confie Fabrice Bauluck, qu’on a rencontré à l’hôtel White Palace, flanqué des 13 autres tireurs mauriciens concourant pour la médaille d’or.

Le fer de lance de Maurice ne s’en cache pas. « L’objectif est de terminer à la première place en termes de médailles d’or. On n’aura pas droit à l’erreur, surtout face aux Malgaches, qui seront redoutables à domicile. Décrocher sept médailles d’or sur les 14 à pourvoir est le minimum. » Outre, Fabrice Bauluck, la vice-championne du monde 2021, Anaëlle Coret, devrait logiquement faire flotter fièrement le quadricolore lors de cette 11e édition des JIOI. « J’ai marqué l’histoire en devenant la première Mauricienne à disputer une finale des championnats du monde seniors de kick-boxing, mais ce sera le Graal si je remporte l’or aux jeux », dit-elle.

Anaëlle Coret, native de Forest Side, qui a jeté son dévolu sur le kick-boxing à l’âge de 12 ans, souligne néanmoins qu’« il est hors de question de sous-estimer mes adversaires. C’est la pire chose à faire, et j’ai déjà passé le message aux jeunes tireurs mauriciens qui participeront à ce grand événement. » Nellia Marjolin, 17 ans, qui demeure le plus jeune membre de la délégation mauricienne de kick-boxing, a forcément pris bonne note des conseils de sa collègue, quand bien même elle se dit confiante de remporter la médaille d’or à sa première participation aux jeux : « Je suis peut-être de faible corpulence, mais j’ai toujours su, depuis l’âge de 13 ans, que ce sport était fait pour moi. »

Après avoir fait ses gammes sous la houlette du coach national Judex Jeannot et de Fabrice Bauluck, Anaëlle Coret enchaîne les bonnes performances au niveau national, avant de franchir une nouvelle étape dans sa progression en participant coup sur coup aux championnats du monde de 2022 et 2023, malgré des éliminations au premier tour. Elle aura l’occasion de gravir un nouvel échelon si elle offre au pays la plus belle des médailles.

 

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