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Hippisme : Raj Ramdin jette le blâme sur la sécurité de la PTP

• Le HRD impose néanmoins à l’entraîneur une amende de Rs 40 000 car selon les règles des courses, il demeure le responsable ultime du cheval en toutes circonstances

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L’enquête pour faire la lumière sur la présence d’un produit prohibé, en l’occurrence de la Dexaméthasone, dans l’échantillon de sang prélevé le 20 juillet sur After The Order, cheval de l’entraînement de Raj Ramdin, été prise sur le fond, hier, à la Horse Racing Division. Finalement, l’entraîneur Raj Ramdin a plaidé non-coupable et a pointé du doigt People’s Turf PLC au titre de la sécurité des chevaux contre le dopage. Il a malgré tout été reconnu coupable d’avoir enfreint le règlement 69.1.2 des Rules of Racing car il est sur papier l’ultime responsable. Il a été condamné à payer une amende de Rs 40 000, contre laquelle Raj Ramdin compte faire appel.

Le Mauricien avait récemment affirmé que les écuries de la People’s Turf PLC (PTP) ne sont pas suffisamment équipées en termes de sécurité car la possibilité d’interférence avec les chevaux demeure réelle. Pour sa part, Raj Ramdin avait immédiatement souligné le manque de sécurité concernant les chevaux gardés au sein de l’enceinte de la PTP. Il a ajouté s’être plaint à plusieurs reprises auprès de l’organisateur des courses sur la sécurité des chevaux. ll n’y a pas eu de mesure corrective pour améliorer la situation.

Raj Ramdin a également présenté au conseil des commissaires des photos prises le jour du retrait d’After The Order, le 21 juillet, pour démontrer comment n’importe qui aurait pu avoir accès au cheval chez PTP. Il soutient qu’à la tombée de la nuit, il y a également un manque de lumière là où se trouvent les écuries de ses chevaux. Il a également souligné que l’organisateur des courses aurait dû avoir mis sur pied des clôtures afin que personne ne puisse avoir accès aux chevaux. Il ajoute que les caméras à l’extérieur ne sont pas non plus bien placées et que celles situées à l’intérieur des boxes à chevaux ne fonctionnent toujours pas.

L’entraîneur a avancé avec force qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire, d’autant qu’en 25 ans de carrière, il n’avait jamais eu à affronter un tel problème, notamment à l’époque où le Mauritius Turf Club organisait les courses et même lorsque ses chevaux étaient logés en son centre à Pointe-aux-Sables. Il se plaint aussi que depuis le début de la saison, il a le sentiment que l’on tente de nuire à sa réputation.
Boîtes vulnérables

Il est utile de rendre public que le produit dopant retrouvé dans l’organisme du cheval n’est pas le résultat d’un traitement puisqu’il n’y a aucune trace que ce produit interdit ait été utilisé à des fins médicales. Il s’agit d’une tentative de dopage qui a utilisé et abusé du fait que certains boxes de la PTP du Champ-de-Mars sont exposés : pas de clôture pour protéger les chevaux dans leurs boxes, accès illimité aux boxes par quiconque et pas de caméras de surveillance sur le terrain. Chevaux à courir sans cesse.

After The Order est probablement le cheval le plus compétitif de son écurie et qu’il n’a jamais eu de mauvaises intentions d’administrer une quelconque substance au cheval à la veille des courses. L’entraîneur regrette le fait qu’il ne pouvait pas être assisté de son avocat dans cette affaire. Mais Deanthan Moodley lui a fait comprendre que ce sont les Rules of Racing et qu’il ne fait que les appliquer.

Après ses explications, Raj Ramdin a plaidé non-coupable, mais a été reconnu coupable selon la règle 69.1.2. La Dexamethasone étant classée substance de classe 4, la commission lui a infligé une amende de Rs 40 000, sanction contre laquelle il fera appel.

La vérité triomphe toujours…

Le 26 juillet, Le Mauricien faisait état de l’affaire After The Order et évoquait auprès des proches les états de découragement et de colère de son entraîneur Raj Ramdin. Nous avions en substance alors signalé un manque flagrant de sécurité au PTP car les mesures de contrôle et de protection des chevaux contre toute tentative de dopage présentaient des défauts béants par rapport aux normes établies. Le Mauricien avait alors précisé que les boxes étaient semi-ouverts et que les risques de leur administrer des produits dopants, sans être observés par les caméras de surveillance qui regardent ailleurs, existent bel et bien. Comme quoi, la vérité finit par triompher !!!

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