La crise sanitaire est derrière nous. Pourtant, le coronavirus continue sa présence dans le monde et en particulier dans nos marchés touristiques, dont la France. Un nouveau variant, surveillé par l’OMS, y sévit et serait déjà majoritaire sur le territoire. Voici ce que l’on sait à son sujet.
Le confinement, les masques et le gel hydroalcoolique semblent être issus d’une autre époque. Pourtant, le virus, bien que moins impactant qu’avant, sévit toujours et est encore surveillé par l’OMS qui a récemment ajouté Eris à la liste des variants sous surveillance, alors qu’il gagne du terrain en France où on envisage d’encourager le port du masque pour ralentir sa montée en puissance.
Un descendant de XBB et d’Omicron
L’existence de nouveaux variants n’est pas une surprise. Selon l’OMS, “Tous les virus, y compris le SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, mutent avec le temps.La plupart des mutations n’ont que peu ou pas d’incidence sur les propriétés du virus. Cependant, certaines mutations peuvent affecter les propriétés du virus et influer, par exemple, sur la facilité avec laquelle il se propage, la gravité de la maladie qu’il entraîne ou l’efficacité des vaccins, des médicaments, des outils de diagnostic ou des autres mesures sociales et de santé publique.”
Depuis le 19 juillet dernier, l’OMS a ainsi inclus EG 5.1, surnommé Eris, à sa liste de variants sous surveillance actuellement en circulation. Il s’agirait d’une source de XBB, celle-ci descendant du variant Omicron, qui était majoritaire en France à la fin de l’année 2021. Si Eris est scruté de près par l’OMS, c’est parce que sa diffusion est rapide en Europe.
Eris serait déjà majoritaire en France, en GB et aux US
Comme les tests anti-Covid-19 sont bien moins fréquents, il est difficile d’avoir une idée précise du nombre d’infections au Covid-19. Mais selon un récent bulletin des services publics français : “Dans toutes les classes d’âges et notamment chez les adultes, on observe une hausse des passages, dans de faibles effectifs, pour suspicion d’infection à la COVID-19 (+26%).”
Le variant Eris serait, quant à lui, responsable de 15% des infections au Royaume-Uni et déjà majoritaire en France et aux US. Mais ces chiffres et informations sont à relativiser. D’une part, cette hausse de cas de contaminations est réelle, mais reste inférieure aux pics connus au cœur de la crise sanitaire. D’autre part, si cette souche est, certes, contagieuse, “rien n’indique, cependant, que sa gravité est supérieure, ni qu’elle est capable d’échapper à l’immunité acquise par une précédente contamination ou par le vaccin.”
Les symptômes ne seraient pas différents de ceux causés par les souches précédentes : de la fièvre, des frissons, des maux de gorge, des nausées vomissements et des douleurs abdominales.
Les autorités mauriciennes n’ont communiqué aucune information alarmante à ce stade, mais ce développement de la contagion en Europe, au sein de nos principaux marchés, la France et la Grande Bretatgne, ne doit pas être ignoré. Le devoir de précaution doit être de mise au niveau individuel. Si vous côtoyez des touristes, le port éventuel d’un masque peut s’avérer judicieux.