L’ancien Premier ministre et leader du Parti travailliste (PTr), Navin Ramgoolam, a fait face à un nouveau procès devant la Financial Crimes Division de la Cour intermédiaire ce matin au sujet des Rs 220 millions retrouvées dans ses coffres-forts à Riverwalk en février 2015. L’affaire a été renvoyée au 6 septembre.
À sa sortie, Navin Ramgoolam n’a fait aucun commentaire concernant sa comparution. Il a toutefois affirmé qu’il était »satisfait » du congrès de vendredi dernier à Mare d’Albert.
Privy Council n’accédant pas à sa requête de contester la décision de la Cour suprême d’accorder l’appel du Directeur des Poursuites publiques contre la radiation des charges dont avait bénéficié le leader des rouges en novembre 2019, celui-ci devrait désormais répondre aux 23 chefs d’accusation de Limitation of Payment in Cash devant la justice.
Ces 23 chefs d’accusation avaient été logés contre le leader du PTr en octobre 2017 et il était accusé d’avoir volontairement et illégalement accepté des paiements en espèce dépassant la limite autorisée de Rs 500 000 en violation des sections 5, 7 et 8 de la FIAMLA. Les délits auraient été commis à diverses périodes, notamment entre le 31 janvier 2009 et 2015.
Lors du précédent procès, Navin Ramgoolam avait plaidé non coupable et sa défense s’était appuyée sur le fait que la poursuite n’avait pu fournir de détails quant aux dates des infractions alléguées et l’identité des personnes qui auraient effectué ces paiements et qui ont été impliquées dans la transaction.
Il avait à peine quelques jours après les législatives de 2019 bénéficié d’un acquittement, soit le 15 novembre, des magistrats Pranay Sewpal et Navina Parsooramen.
Le DPP avait toutefois fait appel de cette décision et ce n’est qu’en août de l’année dernière que les juges Iqbal Maghooa et Renuka Dabee avaient retenu les 18 points soulevés contre l’acquittement de Navin Ramgoolam, ordonnant ainsi un nouveau procès.
Retrouvez plus de détails dans l’édition du Mauricien de ce lundi 31 juillet.