Maurice Finance considère que les mesures budgétaires sont conformes aux propositions faites lors des discussions prébudgétaires.
« Ce qui prouve une nouvelle fois la vitalité du dialogue entre les institutions représentatives du secteur privé et les autorités publiques. Nous estimons que les annonces budgétaires liées à l’emploi vont contribuer à attirer davantage de professionnels au sein du secteur des services financiers. En ramenant à Rs 30 000 le salaire minimum payable aux détenteurs de l’Occupation Permit, Maurice sera en mesure d’attirer davantage de professionnels étrangers. Ce qui permettra de pallier le manque de main-d’œuvre dans le secteur », a affirmé Samade Jhummun, Chief Executive Officer (CEO) de Mauritius Finance.
En permettant aux jeunes diplômés étrangers de bénéficier d’un Young Professional Occupation Permit, Maurice sera également en mesure de disposer de main-d’œuvre dans les secteurs qui font face à un manque de compétences, a fait valoir Samade Jhummun. La mise en place d’un système d’imposition progressif et l’abolition de la “solidarity levy” constitue, selon Mauritius Finance, « une avancée de taille pour tous contribuables ». Samade Jhummun est d’avis que ces mesures auront, à leur tour, « des effets positifs sur l’économie ».
« Ces annonces sont importantes car elles aideront à attirer des professionnels et des investisseurs étrangers tout en nous permettant de retenir les professionnels à Maurice », a expliqué pour sa part Shamima Mallam-Hassam, présidente de Mauritius Finance.
Mauritius Finance se félicite également de l’allocation de Rs 100 millions additionnelles à l’Economic Development Board afin de consolider l’image et le positionnement du Mauritius International Financial Centre dans le monde. L’association estime que le budget promotionnel additionnel permettra aux opérateurs mauriciens d’être davantage présents à l’international et « de contribuer à promouvoir les services et produits financiers que propose notre juridiction aux investisseurs et clients étrangers ».
Par ailleurs, la révision à la baisse du taux d’imposition sur les intérêts des fonds d’investissement « va accroître la compétitivité de notre juridiction et ainsi contribuer à attirer davantage de fonds, notamment dans les créneaux des Collective Investment Schemes et des Closed End Funds ». De même, selon Shamima Mallam-Hassam, avec les amendements à venir au fonctionnement des variable capital companies, ces structures pourront également être utilisées par les Family Offices et les Wealth Managers, « ce qui augmentera l’attractivité de notre secteur des services financiers ».
Les dirigeants de Mauritius Finance ont confirmé qu’ils participeront activement à toutes les consultations avec le ministère des Finances et les autorités publiques « afin de faciliter la mise en œuvre des annonces budgétaires et ainsi consolider la facilité de faire des affaires à Maurice tout en consolidant le secteur des services financiers ».
Mauritius Finance représente l’ensemble des acteurs du secteur des services financiers de Maurice et œuvre également pour le renforcement des capacités au sein de l’industrie. Parmi ses 150 membres actuels, Mauritius Finance compte des management companies, banques, firmes comptables, cabinets d’avocats, la Stock Exchange of Mauritius, gestionnaires de fonds, investisseurs institutionnels et d’autres acteurs de l’industrie financière détenant des permis d’opération octroyés par la Financial Services Commission.