Graves allégations contre l’ASP Jagai : Credibility Test pour la bande sonore de Vimen Sabapati

Le Central Criminal Investigation Department (CCID) a entamé une enquête sur les allégations formulées par Vimen Sabapati suite à son affidavit juré le 26 mai et la bande sonore Attached au document.  Il avait fait état des conversations qu’il a eues avec certains policiers où il était question qu’il soit piégé et aussi des demandes de faveurs. De graves allégations ont aussi été formulées contre l’ASP Ashik Jagai, responsable de la PHQ Special Striking Team (SST).

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Cette bande sonore a été diffusée sur deux radios en fin de semaine dernière et le commissaire de police Anil Kumar Dip a immédiatement réagi en faisant comprendre que « the police will act in all impartiality and fairness. It will not be deterred by so-called attacks nor surrender in its battle against the drug lords who are destroying countless youths and families in the country ». Mais, il a demandé l’ouverture d’une enquête sur toutes ces allégations en confiant l’enquête à l’équipe de l’ACP Armoogum.

Ainsi, Nawaz Noorbux de Radio Plus a été convoqué aux Casernes centrales ce lundi où il devra remettre la bande sonore diffusée sur sa plate-forme en fin de semaine dernière. Il devra expliquer dans quelle condition il a obtenu cette bande et si l’enregistrement a été Edited. Les enquêteurs veulent avoir une copie de l’intégralité de cette bande sonore, qui serait d’une durée de quatre heures.

Dans son affidavit, Vimen Sabapati avait déclaré avoir remis une clé USB au journaliste en novembre dernier, soit presque six mois avant son arrestation. Pour des raisons que les deux protagonistes vont expliquer, il n’y a eu aucune démarche légale, policière ou médiatique pendant cette période.

Aussitôt en possession de la bande sonore, l’Information & Technology Unit de la police va le passer au décryptage et extraire les noms des personnes qui sont soupçonnées de figurer dessus. Ces policiers seront ensuite appelés à donner leurs versions et surtout confirmer ou pas s’ils ont bien eu ces conversations avec Vimen Sabapati.

Néanmoins, le plus gros problème pour les enquêteurs demeure la crédibilité de la bande sonore dans le contexte légal. L’IT Unit devra identifier les voix. « Si les personnes concernées contestent ce fait, il faut alors trouver d’autres éléments et preuves pouvant les impliquer », souligne un haut gradé au CCID. Ce dernier rappelle qu’il y a des divergences d’opinions sur le plan légal quant à la recevabilité d’une bande sonore devant la justice.

En tout cas, ce sera au Directeur des Poursuites publiques de décider de la suite à donner à la fin de l’enquête policière.

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