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« DESTROY THE MTC »: Objectif atteint mais gare à l’effet boomerang !

Le Senior Advisor du Prime Minister’s Office, Dev Beekharry, nominé politique PEP (Politically Exposed Person) par excellence, est réapparu soudainement dans le débat des courses hippiques après une longue absence à la suite de la claque reçue en direct devant des milliers d’auditeurs il y a quelques mois. Il est sorti de sa tanière, car ses desseins ont pratiquement atteint leur objectif. Il l’avait lui-même annoncé au Britannique Paul Beeby, à l’époque Integrity Manager de la Gambling Regulatory Authority (GRA), qui l’avait révélé publiquement dans l’édition de Week-End du 30 mai 2021 : « Beekharry wanted one thing and that was to destroy the MTC»

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Comme l’homme apprend de ces erreurs, dit-on, Dev Beekharry, un capon devant l’éternel, n’a pas voulu la jouer à l’extérieur, de peur de prendre une autre raclée comme celle que lui avait infligée Jean-François Leckning sur les ondes d’une radio privée. Il a préféré jouer safe à domicile devant les caméras de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC), encadré pour la galerie de deux lieutenants du magnat des paris et des jeux, Jean Michel Lee Shim.

Évidemment, il n’y avait point de contradicteur sur les antennes de la MBC — pourtant exigé par l’État pour les radios privées — puisque l’animateur de l’émission est aussi un Zanfan Lakaz. Voilà pour le décor mis en place pour accomplir la mission du one-man show après le raté de l’année dernière qui avait contraint Dev Beekhary d’aller se faire tout petit au Prime Minister’s Office (PMO) et de disparaître des radars !

Normalement, d’aucuns auraient imaginé que Dev Beekharry, ayant atteint les objectifs de sa mission d’éliminer le MTC-MTCSL, n’allait pas revenir s’égosiller sur sa cible privilégiée et sur la scène du crime. Rappelez-vous que dans une interview accordée à Week-End le 30 mai 2021, Paul Beeby avait dénoncé Dev Beekharry, qui lui avait déclaré qu’il fallait en finir, primo, avec le MTC et, secundo, avec Paul Foo Kune. Deux sérieux obstacles sur le champ du combat et la marche triomphale de Beekharry et Jean Michel Lee Shim pour parvenir seuls aux manettes de l’industrie hippique à Maurice.

Pourquoi est-ce Beekhary défend les intérêts de Jean Michel Lee Shim ?

Tout simplement parce que JMLS est l’un bailleur de fonds du Mouvement Socialiste Mauricien.  Du propre aveu du premier nommé, il a concédé avoir remis Rs 10 millions à ce parti pour les élections de 2019 — beaucoup plus que cela, selon ses détracteurs — que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, leader du MSM, a cependant nié. Simplement parce qu’il ne serait pas au courant. Sinon, des infractions aux dispositions des règlements régissant les dépenses électorales auraient surgi.

Dans n’importe quel pays démocratique, la Commission électorale et les institutions financières, chiens de garde, auraient enquêté pour savoir où se situe la vérité au sujet des aveux publics d’un self-confessed généreux donateur, et les démentis du Premier ministre.

Évidemment, ici, toutes les institutions ont fait l’autruche… Il est important à ce stade de rappeler que JMLS ne sévit pas uniquement aux courses, où le GM lui a donné sur un plateau en or un tour de main. Tout ce qui a été refusé au Mauritius Turf Club (MTC) depuis des lustres.

Il est aussi le magnat des loteries, des paris sur le football, des machines à sous à paiements limités, des casinos et d’autres activités lucratives, qui lui permettent de monter des actions caritatives — tout à son honneur, à l’intention des pauvres, pour éponger les profits de la taxe et surtout pour apaiser la conscience.

Quelle institution a audité et vérifié tout cela jusqu’ici ? Comme certains des types de paris de SMS Pariaz qui ne sont, malgré le rapport Parry, malgré les promesses du ministre des Finances, Renganaden Padayachy, toujours pas en ligne avec la GRA et la Mauritius Revenue Authority (MRA), à moins qu’il y ait eu un changement à ce niveau sans que le public n’en soit averti, car dans ces deux institutions, c’est l’omerta et l’opacité qui qui priment.

Pas étonnant quand même que PTP, qui a eu sa licence de Tote en un tour de main, soit incapable de donner le chiffre d’affaires de son Tote. Quatre mois après la fin de la dernière saison, à une demande anodine d’un journaliste lors de sa dernière conférence de presse où, pourtant, le journaliste du Mauricien avait été exclu.

Ouvrons ici une parenthèse pour faire ressortir que c’est sir Anerood Jugnauth qui avait refusé d’accorder une licence de Tote au MTC, arguant que celui-ci ne pouvait être à la fois l’organisateur des courses et l’organisateur des paris. Son fils semble ne pas être sur la même longueur d’onde… À réfléchir !

Pourquoi abattre le MTC ?

Parce que l’objectif de Jean Michel Lee Shim a longtemps été de prendre le contrôle de l’organisation des courses pour mieux contrôler le monde des paris sur les courses. Des activités qui génèrent le plus d’argent dans le pays, surtout son volet clandestin. Avec le soutien de l’actuel président de People’s Turf, alors président du MTC, et d’autres, l’objectif d’un coup d’État à le rue Eugène Laurent était à l’agenda.

JMLS allait avoir les mains libres pour mettre la main sur une structure et une organisation, bien en place, où tout passerait par lui et rien que par lui. Comme à PTP aujourd’hui. L’objectif de tout contrôler, tout décider, tout mettre en œuvre pour tout rafler à partir des structures du MTC, mué alors en MTCSL, comme imposé par la GRA Act, aurait été le plan parfait.

Il aurait régné sur toute la masse monétaire des paris hippiques et aurait été dans une meilleure position pour répondre aux demandes de plus en plus gargantuesques de son partenaire, surtout à l’approche des prochaines échéances électorales.

Mais une enquête de Week-End a tout fait capoter. Heureusement qu’il y avait le plan B, People’s Turf avec K.K Ubheeram et la smala. JMLS est arrivé à ses fins, mais il a dû puiser dans ses réserves locales — pas britanniques — pour monter toutes ces infrastructures adéquates, mais élaborées à la va-vite, qu’il n’a pu hériter du MTC.

Les mauvaises langues prétendent qu’il a même dû emprunter des millions à des institutions financières locales. Encore des palabres sans doute, mais toujours est-il qu’il a injecté de l’argent frais dans le capital de PTP sur lequel il a mis une main ferme en devenant ainsi l’actionnaire majoritaire et indiscutable.

Pourquoi Paul Foo Kune?

Tout simplement parce que Paul Foo Kune était considéré à l’époque comme le seul à pouvoir concurrencer Jean Michel Lee Shim avec qui, pourtant, à l’ère des bookmakers, il était ami, même plus, complice.

Cet homme possède effectivement une assise financière confortable et comme Jean Michel Lee Shim, il ne voulait pas d’adversaire et s’était brouillé avec son ex-partenaire. Il fallait se débarrasser de Paul Foo Kune. Rappelons l’épisode douloureux des licences à payer pour les paris sur les matches de football et puis l’affaire de tentative de corruption alléguée des juges sur fond d’écoutes téléphoniques et copies des mails falsifiés.

Pour en revenir à Dev Beekharry lors de la récente émission FOCUS, où il a fait preuve d’un triomphalisme coupable eu égard à la cessation des activités du consortium MTC-MTCSL, tout le monde sait qu’il était l’instrument, l’auteur de la mise à exécution du plan machiavélique pour que MTC-MTCSL se retrouve à genoux aujourd’hui.

Dev Beekharry, celui qui a honteusement fait perdre à la GRA au moins six procès en Cour pour abus d’autorité ou de procédures, est venu chanter sur le petit écran les mêmes chansons de son répertoire, pour réveiller les sentiments de division d’un passé révolu, mais encore bien ancré dans le giron du pouvoir et d’un groupuscule d’affidés :

le MTC n’a qu’à s’en prendre à lui-même,

Jean Michel Giraud avait un agenda politique,

les courses sous le MTC étaient truquées,

le gouvernement a appliqué les recommandations du rapport Parry et autres (ndlr : Ce qui est erroné, car la GRA n’a pris du rapport Parry que ce qui cadrait avec sa stratégie)

À noter que la musique et les paroles sont tous de Dev Bheekary, excepté pour le deuxième titre qui, dit-on, a été écrit au Prime Minister’s Office.

Ce qui a surpris lors de cette émission, c’est l’acharnement du vrai boss de la GRA contre Jean Michel Giraud, à qui il n’a jamais alloué de Personal Management Licence. Au cas où il ne saurait toujours pas, à force d’écouter la MBC et lire tout ce qui est écrit à sa gloire, il est fondamental de dire à Dev Beekhary que Jean Michel Giraud n’est plus le président du MTC, et que le MTC n’est plus l’organisateur des courses à Maurice.

Et la MTCSL est en train de mettre la clé sous le paillasson. Il va s’ennuyer à ne plus avoir des victimes expiatoires pour cracher  son venin teinté de ce que vous savez tous, à moins que le vice-président de PTP, Henri Leblanc, ne l’inspire.

L’impasse sur la nouvelle saison

À l’aube d’une nouvelle saison, les turfistes s’attendaient que le boss de la GRA parle de la nouvelle configuration de l’organisation des courses avec comme seule locomotive l’incontournable et grandissime People’s Turf PLC. Qui malgré ses nombreux errements, l’an passé, a vu sa licence d’organisateur renouvelée comme une lettre à la poste, s’est vu confier l’exclusivité de l’entretien du Champ-de-Mars, une décision prise par la Côte d’Or International Racecourse and Entertainment Complexe (COIREC), créée, de ses propres aveux par le Premier ministre, notamment pour ‘rendre la vie difficile à MTC-MTCSL’, selon ce qu’il avait déclaré au président Glover lors de leur rencontre du 11 janvier dernier.

Maintenant qu’il a donné carte blanche à PTP de Jean Michel Lee Shim, l’actionnaire majoritaire, aussi organisateur de paris, propriétaire de chevaux, employeurs de jockeys, et a une énorme influence sur la HRD et la GRA, Dev Beekharry aurait dû éclairer l’opinion sur la saison 2023 lors de cette émission. Le public lui aurait rendu grâce s’il avait :

décortiqué par exemple les Rules of Racing, dont des amendements vont à l’encontre de ses propres Directions of Racing, pourtant imposées au MTC pour lui mettre les bâtons dans les roues. L’exemple le plus flagrant est la Rule qu’un jockey étranger ne pouvait monter plus de trois ans à Maurice a été modifié. Pour permettre à Fayd’herbe, l’employé personnel de JMLS, de retourner et monter pour la quatrième année consécutive

parlé de la structure des écuries et de tous ces nouveaux entraîneurs dont la plupart sont financés et contrôlés par JMLS

élaboré sur les tests antidopage et les tests inopinés afin de révéler combien ont été effectués pendant l’intersaison, et quels sont les plans d’action pour la saison. Personne ne sait rien à ce sujet pour la saison 2022 qui, pour la toute première fois, n’a pas enregistré de chevaux dopés

rendu officiels les montants des stakes money qui seront payés aux propriétaires pour la saison, ce qui les aiderait à planifier leurs investissements futurs

révélé au public les conditions dans lesquelles le nouveau Tote a été attribué en quatrième vitesse à PTP, alors que d’autres opérateurs sont sous le mode « Anne ma sœur Anne… ! »

donné la garantie qu’un contrôle rigoureux sera exercé sur les paris clandestins et les bookmakers illégaux

pris les dispositions que tous les opérateurs de paris soient connectés Live au serveur de la Mauritius Revenue Authority

mis en place les garde-fous nécessaires pour que les appels des jockeys sanctionnés soient entendus au plus vite et les verdicts rendus dans un délai raisonnable, pour qu’ils ne continuent pas à monter aussi longtemps impunément

vérifié systématiquement que le total des cotes des chevaux de tous les opérateurs ne fasse pas plus que Rs 545 pour protéger les turfistes-parieurs

donné plus d’informations concernant les facilités offertes aux turfistes quand ils se déplaceront pour assister aux courses au Champ-de-Mars.

Répondre point par point à Dev Beekharry aurait pris toute l’édition du journal. Mais il est des contre-vérités qui ne peuvent rester sans réponses.

Dans cette émission à sens unique, Dev Beekharry a, entre autres, déclaré : « Kan lalwa-la pase an 2021 dan Parlman, lalwa-la, pa proklamé tou d-zeswit. Kifer ? Parski PM dir angaz enn diskision avek MTC. PM met sur pie enn komite. PMO, minister finans, minister lagrikiltir, ek lezot parti pou zwenn MTC. Sa lepok-la, se Kamal Taposeea ki ti prezidan pou trouv enn terin dan ki manier nou pou prosede avek sa bann sanzma-la ek ousi reflesi lor lavenir lekours. Se premie fwa ki enn PM azir dan sa fason-la pou dir, get sa : koz avek loperater-la pou trouv enn terin dantant. Finn ena 10 renion ek boukou travay pou fer. Dan sa partenaria-la, se vrema lindistri ki pou gagne. An 2021, kan MissieTaposeea ek son konseye ti al divan lasemble zeneral, ti rezete kategorikma. »

La vérité est plus nuancée 

Dev Beekharry a imposé un Non Disclosure Agreement (NDA) aux représentants du MTC pour qu’ils ne divulguent aucune information prise lors des réunions, tenues au PMO. Même les représentants du MTC ne doivent rien dire aux membres de leur Board

Dev Beekharry et le PM n’ont, dans un premier temps, jamais voulu recevoir Kamal Taposeea et l’ont même by-passed pour discuter avec un autre membre du board du MTC, Franzo Merven, à qui ils ont demandé de faire battre Taposeea aux prochaines élections.

Cette proposition avait été repoussée par M. Merven, qui a expliqué qu’au MTC, les élections étaient démocratiques. Après sa réélection ? Kamal Taposeea est revenu dans les bons papiers parce qu’il a facilité la progression au sein du MTC du membership de JMLS, qui en bon stratège l’a alors inclus dans son plan.

C’est qui explique du reste son acceptation de signer le NDA, imposé par la GRA. L’avenir a prouvé que ‘Kamal Taposeea was already running under JMLS colors’. Une fois sa démission actée — pour éviter une expulsiondu MTC—, il a été nommé à la tête du comité directeur de People’s Turf PLC. Il a emmené avec lui Henri Leblanc, qui était un de ses candidats aux élections 2020 du MTC.

Dev Beekharry avait également réussi à faire peur au CEO du MTC d’alors, Mike Rishworth, qui avait compris qu’il était assis sur un siège éjectable et qu’il lui fallait agir comme un bon élève parce qu’il était un étranger et qu’il souhaitait sans doute pouvoir rester vivre à Maurice le plus longtemps possible, mais ses origines ont joué contre lui. Aux managers du MTC, il avait notamment déclaré : «They have already décided on everything. There is not much that we can do ».

Les lois votées au Parlement favorisant les desseins de la mise à mort du MTC pour donner du momentum à la MTCSL l’ont été aux compte-gouttes et les amendements apportés n’ont jamais été évoqués clairement lors des présentations des derniers budgets. Ils ont été astucieusement dissimulés dans le Finance Bill pour ne pas éveiller les soupçons. Tactique machiavélique, mais payante !

C’est pourquoi Jean Michel Giraud a toujours dit que tout était orchestré et planifié, à l’image même de l’élimination des bookmakers off-course. Lors de son intervention mercredi dernier, Dev Beekharry n’en a pas parlé, et pour cause !

L’effet de cette décision unilatérale — prise sans discussion aucune, ni avec le MTC, ni avec les bookmakers off-course — a eu des répercussions conséquentes pour le MTC, qui a vu son chiffre d’affaires baisser de Rs 40 millions en une année. C’était le début de l’étranglement financier imposé au consortium  MTC-MTCSL.

Les bookmakers concernés avaient contesté cette décision de la GRA et ils avaient gagné leur cas en Cour. Mais déterminé comme il l’était pour protéger JMLS, Dev Beekharry est allé jusqu’à faire changer la loi pour se débarrasser une fois pour toutes des bookmakers off-course.

Tout cela avec l’assentiment du Premier ministre, qui a personnellement participé aux débats au Parlement pour justifier son combat contre le MTC, et diaboliser Jean Michel Giraud et le MTC, pour leur proximité supposée avec un parti de l’opposition. Allant même jusqu’à faire des insinuations, frisant le communautarisme de bas étage dans des fonctions ministérielles à l’occasion de fêtes socioculturelles avec un public ciblé …et l’incontournable MBC.

L’élimination de la scène hippique des bookmakers off-course n’a profité qu’à une seule et unique organisation : SMS Pariaz de JMLS et non de celui qui en est sur le papier le propriétaire. Du reste, les chiffres d’affaires de cette compagnie avaient grimpé en flèche et le proprio/consultant… peut le confirmer.

Ont aussi bénéficié de l’élimination des bookmakers off-course les autres compagnies de Tote, mais pas autant que ceux qui se sont rabattus sur les bookmakers on-course, dont certains offraient des paris à crédit, donc des paris illégaux et… les fameux bookmakers clandestins que la Police des Jeux ne voit jamais, surtout ceux qui travaillent dans le réseau national, chapeauté par un unique personnage que seul cette même Police des Jeux feint de ne pas connaître.

Pour avoir publiquement dénoncé cela, non seulement Jean Michel Giraud n’a pas obtenu sa PML, mais il a subi d’énormes pressions exercées par la police, évitant une arrestation humiliante et contraint d’aller en justice. Il a aussi été avec une coïncidence déconcertante contrôlé — et tous les membres de sa lignée — par la Mauritius Revenue Authority par coïncidence à la même époque.

Tout cela pour avoir dit qu’au moins cinq bookmakers on-course, travaillant pour qui vous savez, ne déclaraient que Rs 700 000/Rs 800 000, alors que les chiffres d’affaires des concurrents qui opéraient au même endroit s’élevaient à Rs 2 millions par journée. Pas besoin de vous faire un dessin des raisons de cette différence. Il est évident que Dev Beekharry ne le sait pas ! Autrement, en bon serviteur de l’État, il aurait agi.

100 jours pour le voleur…

Ce qui a choqué lors de cette émission, c’est que Dev Beekhary n’a pas prononcé une seule fois le nom de Jean Michel Lee Shim ! Un exploit. Sans doute ne le connaît-il pas ? Il ne le connaît pas, parce que l’organisateur des paris n’a jamais mis les pieds ni à la GRA ni au PMO et encore moins à son domicile pour un dîner. Parce qu’il n’a rien à faire avec un voyage de neige à l’étranger et un mariage au champagne dans un hôtel du littoral.

Par ailleurs, ll n’y a plus de courses truquées à Maurice ! Il n’y a plus de chevaux dopés à Maurice ! Avec la HRD indépendante de la GRA, elle-même indépendante du PMO, nous sommes assurés que les courses se dérouleront sans anicroche et que le meilleur gagnera toujours.

Nous voilà enfin débarrassés de ces bandits du MTC et de la MTCSL !  Désormais, les courses hippiques à Maurice seront plus propres que jamais. Comme dirait Coluche, on a trouvé la lessive qui lave plus blanc que blanc : PTP mélangé à de la HRD avec un brin de GRA !

Qui a dit que le pays est en pleine décadence ? L’Institut suédois V-Dem qui, dans son rapport 2023, dit que la démocratie à Maurice est en chute libre et ne tient plus qu’à un fil, fait fausse route. Il doit être à la botte du consortium MTC-MTCSL.

Trêve de plaisanterie. Il est grand temps que les institutions sortent de leur torpeur, et aillent trouver les vrais coupables des vrais crimes et arrêtent de s’acharner contre d’honnêtes citoyens.  D’abord, en ayant en tête la philosophie que les mobiles d’un crime permettent de trouver le vrai coupable, il faut démasquer les assassins dans l’affaire du meurtre perpétré contre l’infortuné Kistnen. C’est la priorité des priorités.

La population sait qui en est le commanditaire, les donneurs d’ordre et ceux qui ont fait dévier l’enquête…

Ensuite, il faudra clouer au pilori ceux qui ont porté atteinte au patrimoine national que sont les courses hippiques.

100 jours pour le voleur, un jour pour nôtre maître à tous, qui fera en temps voulu rejaillir la vérité et tomber les masques !

Gare à l’effet boomerang, Monsieur Beekharry!

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