Au MTC : Le Non Disclosure Agreement (NDA) exigé par la PTP, un subterfuge pour bloquer toute négociation et mettre le MTCSL hors-courses ppur la saison 2023
People’s Turf PLC (PTP) , la seule compagnie autorisée à ce stade à organiser les courses hippiques cette année et dont le plus gros actionnaire est Jean-Michel Lee Shim, continue à défier l’autorité publique, responsable du Champ-de-Mars, la COIREC. En effet, à moins de vingt jours du début de la saison hippique, PTP n’a toujours pas rempli ses obligations d’obtempérer aux instructions de la COIREC qui lui avait pourtant intimé de proposer à la MTCSL un Cost Sharing Agreement pour l’usage de la piste du Champ-de-Mars, pour qu’elle soit en mesure d’obtenir sa licence d’organisateur des courses comme exigé par la Gambling Regulatory Authority (GRA).
Si l’on peut comprendre que le Chief Executive de la COIREC, un ancien cadre controversé de la GRA, n’a pas d l’autorité pour rappeler à l’ordre la PTP, dirigée par KK Ubheeram, en revanche, le silence de la GRA, autorité suprême des autres autorités hippiques locales, ressemble fort à une caution à l’inaction de la COIREC et presque un encouragement à PTP d’imposer sa loi et son bon vouloir. C’est en tout cas le sentiment qui anime des membres du MTC, partagés sur la décision à prendre, soit continuer ou se retirer.
Ce qui inquiète mais ne surprend plus personne c’est que la PTP se permet même d’ignorer les directives de la COIREC. «Que ce soit pour la GRA, HRD ou COIREC, c’est PTP qui décide de pratiquement tout. Tout passe par elle, absolument tout et du reste, dans sa récente lettre aux membres du MTC, le président Gavin Glover avait aussi constaté cette ignominie, » fait-on comprendre.
Plus les jours passent, plus l’emprise totale de PTP sur le monde hippique est une réalité que ses dirigeants ne cachent plus. Alors que le Racing Executive Officer, Deanthan Moodley, participait à l’Asian Racing Conference à Melbourne aux côtés du président par intérim à vie de la GRA, Om Kumar Dabidin, PTP sortait un communiqué pour dire aux turfistes que « le calendrier aussi bien que les fixtures des premières journées seront présentés la semaine prochaine ».
Comme pour exécuter les ordres du vrai patron, PTP, la HRD émettait vendredi dernier, un bref communiqué pour rendre officiellrd les conditions des courses des trois premières journées qui ont été… tenez-vous bien, toutes allouées à… PTP et rien à la MTCSL. Pas une réelle surprise…
La HRD a donc déjà décidé que la MTCSL ne sera pas de la partie lors des premières journées. Pourquoi ? Sans doute soit-elle déjà que la PTP ne proposera pas le Cost Sharing Agreement dans les temps pour le début de la saison ! Pire elle semble aussi déjà savoir que d’ici le début de la saison, la GRA pourra ne pas allouer de licence d’organisateur des courses à la MTCSL. En tout cas, le scénario imposé par PTP est bien huilé, le reste est pour la galerie et tenter de montrer que c’est la MTCSL qui n’a pas fait ses demandes à temps et qui répond toujours par la négative!
Pourtant, la HRD avait tout récemment écrit à la MTCSL pour lui dire qu’elle organiserait 18 des 36 journées. Des membres du MTC attendent avec impatience la réunion des membres du 3 mars. «PTP a fait ce qu’il fallait faire pour que la MTCSL n’obtienne pas le Cost Sharing Agreement’ et que, par conséquent, son bail pour l’utilisation du Champ-de-Mars ne peut être renouvelé. Pas de bail, pas de licence d’organisateur des courses », concède-t-on.
Prétexte
« L’équation est simple et le scénario écrit pour enlever toute concurrence à PTP», disent des membres du MTC. Dans cette optique, il ne faudra pas s’étonner que finalement la saison 2023 pourrait être exclusivement organisée par PTP, auteur d’un plan et d’une stratégie machiavéliques, aboutisdsant à mettre hors course les MTC/MTCSL avant même la tenue de son assemblée générale extraordinaire.
La situation est telle qu’aujourd’hui que la décision des membres du MTC importe peu tout comme ce fameux Cost Sharing Agreement que PTP ne voulait pas rendre public, exigeant au préalable la signature d’un Non Disclosure Agreement. Les dirigeants du MTC flairant le coup fourré ne sont pas tombés dans le piège tendu du silence d’une NDA obligatoire, sinon rien.
Du côté des MTC/MTCSL, il est de plus en plus clair que PTP n’a aucune intention de partager l’utilisation du Champ-de-Mars. Au fait, les administrateurs sont d’opinion que le Draft Contract n’a jamais été finalisé d’où la décision de PTP d’exiger un NDA rien que pour avoir une ‘raison’ pour couper court à toute négociation.
Pour les membres du MTC: « le NDA ne serait donc qu’un subterfuge pour couper court à toute discussion sur le Cost Sharing agreement et mettre la MTCSL en situation d’échec et mat pour avoir sa licence d’organisateur des courses. Il ne faudra pas s’étonner si au bout du compte cette proposition de NDA n’était pas en fait le dernier clou mis au cercueil des MTC/MTCSL !»