C’est sur les réseaux sociaux que le public peut découvrir au compte-gouttes des images de l’intérieur de l’hôtel de ville de Curepipe, qui a connu un lifting depuis peu. Mais après avoir observé des clichés postés sur les réseaux sociaux par un activiste de la Plateforme Militante, dont le leader est le vice-Premier ministre et député de Curepipe, Steven Obeegadoo, un détail n’a pas échappé aux Curepipiens.
Le VPM visitait l’hôtel de ville en vue de sa réouverture en février prochain. Le détail qui a retenu l’attention des Curepipiens se rapporte à un choix de couleur. En effet, dans la salle des fêtes, au plafond, les bords des partitions ont été peints en orange, couleur qui ressort et frappe au premier regard. Ce choix, délibéré ou pas, de couleur serait-il une manière de laisser des empreintes à connotation politique ?
Toutefois, l’hôtel de ville de Curepipe étant un patrimoine historique inestimable du pays, le contracteur a été tenu de respecter un cahier des charges relatif à la reconstruction du bâtiment, soit identique à l’original. Néanmoins, les Curepipiens n’ont pas en mémoire un plafond arborant la couleur orange, à moins qu’ils ont raté cet élément avant que le bâtiment ne tombe en décrépitude et ne devienne inaccessible.