Son contrat en tant que directeur de la MASA n’a pas été renouvelé. Ou du moins, il n’adhère pas aux nouvelles conditions imposées. Michael Veeraragoo, qui avait été recruté pour diriger la MASA, qui peinait à trouver un administrateur depuis le départ de Gérard Louise en 2011, aura fait un an seulement à ce poste. Il avait été recruté en septembre 2021.
Selon des sources bien informées, le conseil d’administration, réuni cette semaine, aurait tranché en faveur d’un contrat renouvelable mensuellement. Ce qu’aurait refusé Michael Veeraragoo, qui a préféré partir.
Sollicité à ce sujet, il a laissé entendre qu’il part la tête haute, avec le sentiment du devoir accompli. « J’avais été recruté sur un contrat de six mois, renouvelable. Par la suite, il n’y avait pas de conseil d’administration et je suis resté sur une base mensuelle. Lorsque le nouveau conseil a été constitué, on m’a proposé un nouveau contrat au mois par mois. Ce que j’ai refusé car il y a encore beaucoup de travail à faire, on ne va jamais atteindre les objectifs ainsi », dit-il.
Il estime avoir déjà fait énormément au cours de l’année passée au poste de directeur. « Quand je suis arrivé, la MASA était endettée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au niveau administratif, j’ai mis en place un système qui fait ses preuves. Le plus important, c’est que la CISAC a renouvelé le provisional membership pour encore deux ans. S’il n’y avait pas eu du bon travail, cela n’aurait pas été possible », poursuit-il.
Dans les couloirs de la MASA, on évoque également, en toile de fond, le fait que Michael Veeraragoo avait touché à des dossiers sensibles, ce qui n’a pas plu à certains. De même, dit-on, le président et lui n’étaient pas toujours sur la même longueur d’onde.