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Bébé d’un Shelter en ICU : l’opposition questionne la décharge livrée par l’hôpital

Les membres de l’opposition, dont Farhad Aumeer et Arvin Boolell, ont questionné le fait qu’un bébé de deux mois, admis dans un Shelter et récemment hospitalisé dans un état critique, a obtenu sa décharge de l’hôpital Jeetoo malgré sa santé fragile.

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En effet, comme a expliqué le député Aumeer, le bébé était né prématurément et présente des soucis cardiaques. De plus, sa mère aurait pris des « enormous risks » lors de sa grossesse, la ministre Koonjoo-Shah faisant notamment état de consommation d’alcool et de cannabis. Elle a d’ailleurs abandonné l’enfant après sa naissance.

Le député de l’opposition a dès lors questionné si le ministère « was comfortable » de permettre au bébé – dont la santé est à risque – de quitter l’hôpital pour être admis dans un Shelter, qui ne comporte pas le même cadre médical. Cette interrogation a été soutenue par le député Arvin Boolell.

Aux deux députés du PTr, la ministre de l’Egalité des genres a expliqué que son ministère n’était pas responsable de l’autorisation de décharge accordée par les services hospitaliers. Ajoutant qu’elle ne pouvait ainsi les répondre.

Indépendance.

Par ailleurs, le député Ritesh Ramful a demandé que le rapport du Fact Finding Committe (FFC) institué sur cette affaire soit rendu public, sans pour autant révéler des détails sensibles concernant l’enfant.

La ministre a déclaré qu’elle doit d’abord prendre connaissance du contenu du rapport avant de « decide whether to table » le document.

De son côté, la députée Arianne Navarre-Marie a demandé que le FFC soit présidé par « une personne indépendante » et non le Permanent Secretary du ministère de Koonjoo-Shah, comme annoncé.

La ministre a argué que des représentants d’autres organismes, dont la police, siègent sur ce comité.

La député Navarre-Marie a également souhaité connaître le « time-frame » durant lequel siègera le FFC. Ce à quoi la ministre à rétorquer qu’elle n’avait pris connaissance des Terms of Reference du comité. Kalpana Koonjoo-Shah s’est toutefois engagée à les déposer à l’Assemblée nationale.

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