Quatre employés du collège de Lorette de Quatre-Bornes, dont des enseignants, se sont rendus aux Casernes centrales hier, mardi 18 octobre, dans le cadre de l’enquête initiée suite à la fuite potentielle du questionnaire de HSC de Pure Maths (P1), dont l’examen a eu lieu le lundi 10 octobre.
Deux des personnes entendues ont remis leurs téléphones portables aux enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT) pour une vérification. Elles ont par la suite pu récupérer leurs appareils électroniques.
Selon nos recoupements, la version d’officiers du Mauritius Examination Syndicate (MES), responsable de l’organisation des examens de Cambridge, aurait également été recueillie, dont celle du Senior Examinations Officer, présent hier dans les locaux de la MCIT.
Nous avons tenté, en vain, d’obtenir une version du MES, qui se trouve dans une position délicate, ayant permis à des tierces parties de consulter le questionnaire d’examen en vue d’établir si fuite il y avait eue. Or, selon les règles de Cambridge, les papiers d’examen ne peuvent être divulgués que 24 heures après la tenue des examens.
Du côté du ministère de l’Education, on indique que la responsabilité de ce cas, « suivie de près », revient au MES en tant qu’organisatrice des examens de Cambridge à Maurice.
Pour rappel, toute cette affaire a éclaté après qu’une élève a signalé à une enseignante du collège Lorette de Quatre-Bornes avoir reçu, dans un message de l’Inde, des questions contenues dans le questionnaire de Pure Maths (p1). Et ce, 45 minutes avant la tenue de cet examen.
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