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Alexandre Martin, comédien, fête ses 25 ans de carrière : « Parski mo ti touzour ron-ron mo’nn gagn rol komik »

Comment allez-vous célébrer vos 25 ans de carrière ?

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Par un grand spectacle, Les 25 ans d’Alex, au Trianon Convention Center, le 29 octobre. Pendant quatre heures sur scène, je serai entouré d’artistes qui ont traversé ou partagé mon parcours pendant ces 25 ans, notamment Mamie Kloun, les trois moustiquaires, Lindsay Mootien, les frères Félicité avec qui nous avons formé Trioco, mon premier groupe à l’époque, ou encore Panther Nwar que j’ai découvert sur Tik Tok. Une trentaine d’artistes feront leur show respectif et il y aura aussi des reprises de sketches connus.

Il y aura un gâteau ?
(Rires) Nou get enn kou…

Y a-t-il quelque chose que vous n’avez pu accomplir durant ces 25 ans de comédie ?

Réaliser un film. J’ai participé dans des longs et courts métrages avec Komiko, mais je n’ai pu en réaliser, mais ce n’est que partie remise. Il y a un projet en vue…

Vous nous donnez un avant-goût ?
Non (rires) !

Ok, vous pouvez parler de votre boîte de production, alors ?
Martin’s Prod est une nouvelle boîte et, cerise sur le gâteau, c’est elle qui produit le spectacle Les 25 ans d’Alex. Ma boîte fait dans l’événementiel, allant de l’organisation de fêtes d’anniversaire à la conception de publicité pour des entreprises. Quelque 25 artistes collaborent avec moi sur les projets de Martin’s Prod.

Est-ce que votre sens de l’humour est inné ou bien avez-vous fait votre marketing sur l’humour pour vous démarquer ?
La première fois que j’ai joué dans une pièce, c’était pour camper le rôle d’Anatole dans la comédie Gat menaz. J’étais encore étudiant au collège Patten. Parski mo ti touzour ron-ron, mo’nn gagn bann rol komik. Mo’nn res ladan. Au final, je me sens bien dans ce genre de rôle.

Si vous deviez démarrer votre carrière en 2022, pensez-vous que vous seriez parti pour 25 ans de comédie ?
Aujourd’hui, les réseaux sociaux accélèrent la notoriété et peut la rendre aussi éphémère. Il y a beaucoup plus de jeunes engagés dans l’humour, les sketchs, etc. sur les réseaux sociaux qu’à mes débuts. À l’époque, il n’y avait que la MBC pour assurer notre visibilité. Si je devais me lancer aujourd’hui, je pense que j’aurais eu beaucoup à faire, à travailler pour me démarquer. Mais le problème avec les plateformes digitales est que le travail qui vous a demandé des mois, des années de création et de sacrifice peut être évincé en moins de deux secondes. Il suffit qu’un jeune débarque et fasse le buzz avec deux fois rien ou une originalité qui accroche, pour vous faire de l’ombre. C’est ce qui s’est passé avec Khaby Lame, l’influenceur italien de Tik Tok, qui, le temps de ses quelques mimiques, est devenu ultra populaire et a, du coup, eu beaucoup d’argent !

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