Le parti travailliste a tenu une réunion de mobilisation au no 18 (Quatre-Bornes/Belle-Rose) ce mercredi en vue de son congrès annuel qui aura lieu ce dimanche à Trianon.
Lors de son discours, le chef de file du parti, Arvin Boolell, est revenu sur le jugement de Cour suprême concernant le refus d’un droit de réponse de l’ancien président de la Sanatan Dharma à la MBC.
« Aujourd’hui, c’est nous qui sommes responsable. Avec 36% de voix, nous lui avons donné à (Pravind Jugnauth) une légitimité. Nous respectons le jugement de la Cour suprême. Nous nous y plions. Mais heureusement, il y a le Privy Council. Et tout ceux qui ont la compétence d’interpréter un jugement le disent, surtout après ce qui a été dit sur la MBC et le rôle du directeur. Lorsque l’ancien président de la Sanatan Dharma avait demandé un droit à la réplique, il ne l’a pas obtenu. Nous avons confiance dans le dernier recours de la justice. Il faut loger ce cas devant privy council ».
Ainsi, le PTr souhaite, avec le soutien de ses partisans à travers un ‘crowd funding’, avoir recours au privy council. « Tout ce qui est légal n’est pas nécessairement légitime », a déclaré ce dernier.
Quant à l’avenir du parti, Arvin Boolell a fait ressortir qu’il faut une rupture et crée un espace pour tout le monde. « Une personne qui a servi le parti reste toujours fidèle. Il ne faut pas l’écarter », a soutenu ce dernier.
Pour Arvin Boolell, il ne faut pas laisser « Pravind Jugnauth devenir un mal nécessaire ».
« Nous avons crée l’histoire et nous préparons l’avenir. Rénover et innover avec une nouvelle vision est inévitable. Il fat une constitution qui consolide l’unité nationale. Aujourd’hui, c’est l’électorat qui décide », a souligné ce dernier, ajoutant que le PTr prend l’engagement d’amener une « constructive destruction ».