Harel Mallac a généré un chiffre d’affaires de Rs 1,9 milliard pour le semestre se terminant au 30 juin dernier, contre Rs 1,4 milliard pour la période correspondante en 2021, soit une progression de 30%.
Cette augmentation reflète l’amélioration des ventes d’une année sur l’autre dans toutes les divisions ainsi que le chiffre d’affaires d’Aerolik Ltd et de sa filiale basée à La Réunion. Ces deux entités sont engagées dans des opérations de système de ventilation mécanique, d’équipements de distribution d’air et de fabrication de conduits. Elles été acquises en mai 2021.
Après avoir encouru des pertes de Rs 78,6 millions au premier semestre 2021, le groupe parvient à atteindre le seuil de la rentabilité avec un modeste résultat positif de Rs 3,1 millions au premier semestre. Harel Mallac opère à Maurice, ainsi que dans six pays d’Afrique et l’océan Indien. Avec ses 860 employés, ce groupe comprend quatre divisions : Investments & Corporate, technologie, chimie et équipements et systèmes.
Le groupe a enregistré des bénéfices avant charges financières de Rs 7 millions pour le semestre, par rapport à une perte de Rs 2 millions pour le même période en 2021. Cependant, au cours du trimestre au 30 juin 2022 la forte augmentation des coûts de produits importés, matières premières et produits connexes, les coûts logistiques ont impacté ses marges, entraînant une baisse du PBFC (Profit Before Finance Costs) par rapport à la période correspondante l’année dernière.
Les flux de trésorerie d’exploitation négatifs se sont élevés à Rs 171 millions pour période, par rapport à une rentrée de fonds de Rs 26 millions en 2021. « This reflects a higher working capital requirement linked to the additional sales and increase in inventory to either cater for longer lead times or mitigate disruption in supply to better service the market, » explique la direction.
La division technologie a affiché des revenus plus élevés que l’année dernière. Un mix de ventes différent associé à une compression des marges a eu un impact au niveau du bilan, entraînant une perte nette de Rs 19 millions par rapport au seuil de rentabilité atteint l’an dernier.
De meilleurs résultats ont été obtenus cette année par la division chimie, comparativement à l’année dernière, sur fond de reprise des activités dans les opérations, ce qui a permis d’atténuer l’augmentation des coûts liés à la Supply–Chain. La perte nette s’élève ainsi à Rs 12 millions pour la période contre Rs 35 millions l’an dernier. En principe, l’activité commerciale de ce secteur est historiquement plus élevée durant la deuxième partie de l’année.
L’amélioration des résultats de la division Equipment & Systems est une conséquence directe de l’addition des entités Aerolik. Bien que la plupart des entreprises ont affiché une meilleure performance que l’an dernier, l’augmentation des coûts d’importation et les délais de livraison plus élevés de la chaîne d’approvisionnement ont eu des répercussions sur les résultats. La division essuie une perte nette de Rs 2 millions comparé à une perte nette de Rs 17 millions l’an dernier.
Au tableau des opérations Investments & Corporate, une amélioration conséquente des résultats est constatée. Les entreprises associées et Joint–Ventures ont enregistré des bénéfices de Rs 37 millions au premier semestre 2022, contre un déficit de Rs 39 millions l’an dernier.
Cette augmentation a été tirée par les investissements du groupe dans le secteur hôtelier qui a bénéficié de la réouverture des frontières depuis octobre 2021 ainsi que les compagnies associées opérant dans le secteur de l’énergie.
Mauritius Chemical and Fertilizer Industry Limited (MCFI), a bouclé sa réorganisation avec un Rebranding, illustrant ses ambitions d’être le partenaire de choix des secteurs de l’industrie, de l’agriculture et de l’eau, en apportant solutions intégrant technologie et écologie. Les entités du groupe MCFI opèrent désormais sous l’unique marque Ingenia by MCFI.
Au chapitre des perspectives, la direction du groupe Harel Mallac explique que les défis économiques mondiaux actuels vont malheureusement toujours impacter les chaînes d’approvisionnement et les coûts des matières premières et des produits finis. Sur le plan local, le coût des affaires en hausse, la tendance inflationniste, ainsi que la volatilité et la rareté des devises, devraient continuer de prévaloir. À cet effet, la direction précise que «in such environment it is difficult to evaluate how resilient the purchasing power of Mauritian consumers will be in the medium to long term and its ultimate impact on the Group’s results.”