Opération de la Special Striking Team : L’intrigant trajet de Me Bissessur dans l’Ouest le vendredi soir

– Les caméras de Safe City Network installées dans trois endroits ont repéré une voiture dans laquelle se trouvaient l’homme de loi et sa compagne trois vendredis consécutifs

- Publicité -

L’opération menée par la DHQ Special Striking Team de l’ASP Jagai, vendredi dernier, à Palma n’est pas le fruit d’un hasard. Me Akil Bissessur (40 ans) et sa compagne Doomila Devi Moheeputh (46 ans), plus connue comme Sweety, étaient sous surveillance depuis presque quatre semaines avant leur arrestation lors de l’opération musclée de vendredi dernier. La police avait eu des renseignements qu’ils fréquentaient des individus soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de stupéfiants sur la côte Ouest.

Ainsi, les officiers ont établi une filature de tous les mouvements de l’homme de loi en vue d’établir un Pattern avant de passer à l’action. Les informations glanées de sources concordantes indiquent que Me Akil Bissessur logeait chez sa compagne, surtout le vendredi soir à Palma, en délaissant son appartement au Dreamton Park, Sodnac. Systématiquement, pendant trois vendredis successifs, le couple avait pris place dans une voiture pour se rendre dans l’Ouest. Des fois, Akil Bissessur prenait place dans une autre voiture qui l’attendait alors que sa compagne partait pour revenir le rejoindre à un point de rendez-vous plus tard.

Les caméras de Safe City Network ont capturé des images du véhicule en question dans les régions de La Ferme, Cascavelle et Beaux-Songes. La police soupçonne que le couple rencontrait des individus louches avant de revenir au domicile de Sweety Moheeputh, à Palma. La police a confirmé qu’Akil Bissessur n’a pas utilisé sa voiture, mais plutôt celle de sa compagne.

Après avoir établi cette routine, le DHQ Special Striking Team a préféré solliciter qu’un mandat de perquisition soit émis à l’adresse de Palma, et non à Sodnac où réside Me Akil Bissessur. Cette demande n’est pas anodine du fait qu’elle résulte de cette opération de surveillance de longue durée.

À ce stade, le Central CID, qui a pris le dossier en main pour des besoins enquête, n’a pas confirmé si l’escouade de la Striking Team a pu dévoiler l’identité des personnes que le couple rencontrait lors de ses escapades du vendredi soir. Les enquêteurs ont seulement confirmé qu’ils soupçonnent les suspects de faire partie d’un réseau. Le décryptage des mémoires des téléphones portables sera déterminant pour les étapes subséquentes de cette High Profile Probe, suivie de près par l’Hôtel du Gouvernement.

Par ailleurs, l’affaire risque de devenir encore plus compliquée pour Akil Bissessur et sa compagne Sweety Moheeputh. Un échantillon de la drogue saisi a été envoyé pour des analyses au Forensic Science Laboratory. Étant donné l’urgence de la situation avec les motions de remise en liberté conditionnelle, la police a demandé que priorité soit donnée à ce cas en particulier.

Un premier rapport préliminaire du FSL a été envoyé à l’équipe du DCP Jangi, hier. Si personne n’a voulu dire si le FSL a confirmé que c’est bien de la drogue synthétique qui a été découverte au domicile de Sweety Moheeputh vendredi, un haut gradé du CCID a simplement déclaré : « Zafer la damning ». Il est fort probable que l’Inquiring Officer Ramlugun du CCID soit appelé à donner des détails à ce sujet au tribunal de Bambous, demain, où les deux suspects devront se présenter à nouveau devant cette instance.

Ainsi, en moins de huit jours, Me Bissessur devra se réconcilier à une nouvelle réalité de son quotidien…

L’affaire en Cour de Bambous  pour des raisons de sécurité

C’est au tribunal de Bambous, lundi, qu’Akil Bissessur et Sweety Moheeputh ont été inculpés sous une accusation provisoire de “Possession of dangerous drugs for the purpose of distribution”. Initialement, cet exercice devait avoir lieu à Rose-Hill où l’avocat Neelkanth Dulloo, qui représente la suspecte, était présent.

Sauf que la police a appris qu’il pourrait y avoir de Disturbance  au tribunal des basses Plaines-Wilhems. Pour raison de sécurité, le cas a été pris à Bambous. La police compte prendre des dispositifs nécessaires pour que la comparution du couple ce jeudi se déroule sans problème.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -