Le 3 septembre au Backstage : OSB : 30 ans de lutte musicale… qui continue !

Les activités reprennent graduellement dans le secteur de l’événementiel. S’il aurait définitivement préféré « enn gran konser lor enn terin ou dan enn stad, kot enn gran piblik ti kapav vinn danse sante… », Bruno Raya, membre fondateur et leader d’Otentikk Street Brothers (OSB), admet que « nous avons opté pour une série de concerts régionaux, à la place ». Faute donc de pouvoir organiser une “massive faya” – l’occasion s’y prête pourtant : les 30 ans d’OSB ! – le coup d’envoi sera donné le samedi 3 septembre au Backstage, à Ébène.

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« OSB 30 ans : Lalit mizi- kal kontinye » : c’estla thématique retenue pour marquer cette date importante du parcours d’une des formations musicales les plus connues du pays. « Tran tan inn pas ar nou », reconnaît Bruno Raya. « J’étais moi-même un gosse, un ado de 17 ans quand nous avons lancé les Street Brothers, avec mes frères. Zordi mo ena 47 tan. » OSB, dit-il, n’est pas qu’un groupe qui a réussi à s’inscrire dans la durée. « Sans nous flatter, nous avons aussi réussi à devenir autonomes et même, à générer de l’emploi ! Sans oublier que via nos compositions et textes, OSB a contribué à l’épanouissement de la langue créole par le biais d’expressions et de formules qui sont désormais ancrées dans le parler quotidien. Et sur le plan commercial, le groupe est l’un des rares à avoir lancé la mode des produits dérivés. »

En effet, dès 2005, quand OSB s’engage dans la production de spectacles de grande envergure, avec la venue de grosses pointures de la scène urbaine internationale à Maurice, le groupe originaire de Plaisance atteint un niveau supérieur dans son parcours. Place, en effet, aux festivals Reggae Donn Sa, qui voient défiler, sur le sol mauricien et dans nos stades, des figures mondiales emblématiques comme Steel Pulse, Morgan Heritage, Ti ken Jah Fakoly, Pierpoljak, Nuttea, Gentleman… Mais également des jeunes qui sont, entre-temps, devenus des valeurs sûres étrangères, dont Daddy Mory, Malkijah, Yannis Odua… pour ne citer que ceux-là. Et ces grandes messes musicales faisaient également la part belle aux talents locaux, bien entendu. Des anciens – de Ras Natty Baby à Tian Corentin – mais également des jeunots qui, depuis, ont gravi les échelons de la popularité.

Les concerts Reggae Donn Sa ont permis de créer beaucoup d’emplois :d’abord, ceux directement impliqués dans l’organisation du festival, via l’érection de la scène, les sons et lumières, les tentes, entre autres, avec les choristes, les musiciens, les techniciens…

« Mais aussi il ya, tout au tour de l’événement, des stands, par exemple, où le public venait s’approvisionner. Il y avait le transport aussi», souligne encore B. Raya. « C’est très dommage qu’avec la pandémie et d’autres facteurs, nous ayons à mettre ces projets en veilleuse… Espérons-le, temporairement uniquement ! »

Pour « remonter la pente et répondre aux attentes très fortes du public », ajoute le leader d’OSB, « nous avons donc élaboré ce calendrier de concerts régionaux ». Le coup d’envoi sera donné le samedi 3 septembre au Backstage, au Hennessy Club, à Ébène. Suivra le 18 septembre au Njoy, à Grand-Baie. « Au fur et à mesure, nous communiquerons les détails relatifs à la tenue des divers concerts. »

Les billets pour le 3 septembre sont déjà disponibles à Rs 500 dans les points de vente suivants : Dijibeat et Deejay Music à Rose-Hill, Dhanny Music à Port-Louis, Ti Lakaz à Tranquebar, Raja Music à Flacq, Metro Music à Grand-Baie, Prêt à Manger à Curepipe et dans tous les magasins City Sport de l’île.

 

 

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