Ashok Subron de Rezistans ek Alternativ s’est indigné contre la position de l’État dans la contestation, en Cour suprême, de l’obligation de déclarer son appartenance ethnique aux élections générales. En effet, le représentant du bureau de Attorney General, a estimé que cette affaire ne pouvait être considérée comme un « public interest matter ».
L’affaire, qui intervient 17 ans après le jugement de l’ancien chef juge, Eddy Balancy, a ainsi été entendue ce jeudi 14 juillet, devant un Full Bench de cinq juges, mené par la Senior Puisne Judge, Nirmala Devat.
À sa sortie de l’audience, Ashok Subron a expliqué que le représentant de l’État a demandé à la Cour de ne pas se prononcer sur cette affaire.
« C’est une position indigne pour le State Law Office de Maneesh Gobin. Nous demandons ainsi à l’Etat de laisser la Cour suprême se prononcer sur cette affaire qui concerne les droits humains, la démocratie mauricienne, la construction d’une nation et pour les génération à venir ».
Pour rappel, la lutte contre l’obligation de la déclaration ethnique des candidats aux élections générales, et de ce fait l’élimination du Best Loser System, au lendemain des élections du 11 juin 1982, a été relancée en 2012, soit il y a 10 ans de cela. En effet, le United Nations Human Rights Committee avait donné gain de cause à Rezistans ek Alternativ.
Cette instance des Nations unies est parvenue à la conclusion que « Rezistans ek Alternativ « ena enn ‘strong case’ ek ki si neseser, Rezistans ek Alternativ kapav re-vinn divan Privy Council apre ».