Réponses parlementaire : Aucune éviction des State Lands depuis 2020

Le ministère du Logement et des Terres n’a émis aucun ordre d’éviction pour occupation illégale depuis 2020. Il était question auparavant de cas de personnes qui avaient profité du lockdown pour occuper cinq sites, à Pointe-aux-Sables, Curepipe, Riambel, Le Morne et au Parc national de Bras d’eau. Les structures identifiées étaient toutefois inoccupées, mais ont été multipliées et habitées une fois la notice de démolition émise.

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Une telle situation ne pouvait être tolérée, a précisé le Premier ministre adjoint et ministre du Logement, Steve Obeegadoo. De plus, certains sites comme à Pointe-aux-Sables, étaient des zones inondables. De plus, il y avait eu violation des restrictions sanitaires. Cela représenterait également une injustice envers les personnes vulnérables qui avaient fourni des efforts et qui attendaient une maison de la National Empowerment Foundation (NEF) et de la National Housing Development Company (NHDC). Au total, 159 structures ont été démolies.

Toutefois, avant la destruction des structures, une équipe constituée d’officiers du ministère de l’Intégration sociale et du bureau de l’Ombudsperson for Children, notamment, a mené une enquête, en vue d’identifier les Genuine Cases. Les familles concernées ont été transférées sur des terrains privés. Des facilités en vue de leur faire bénéficier de logements sociaux ont aussi été mises en place.

Suite à cela, une unité spéciale du ministère du Logement et des Terres a été instituée, en vue d’enquêter sur tous les cas d’occupation illégale, avant toute éviction. Répondant à Richard Duval qui demandait pourquoi le gouvernement ne vient pas avec un registre pour les logements sociaux et les familles dans la précarité, Steve Obeegadoo a déclaré qu’il existait déjà deux registres, soit celui de la NEF, en collaboration avec les services sociaux, et celui de la NHDC.

De même, 10% de toutes les nouvelles résidences construites par le gouvernement sont réservées aux bénéficiaires de la NEF. À janvier 2021, il y avait 30 000 demandes à la NHDC. « Le nombre augmente au fur et à mesure que les gens réalisent que le gouvernement a un vaste projet de logement. L’objectif est de répondre à cette grande demande »,

En parallèle, a ajouté Steve Obeegadoo, le ministère s’évertue à identifier tout cas d’occupation illégale. Et ce n’est pas toujours des cas résidentiels. À une question supplémentaire de Richard Duval, il a précisé que ce n’est plus dans la politique du gouvernement d’octroyer des terrains aux occupants, mais au contraire, un programme de logements sociaux, est en place.

Les derniers cas de régularisation de squatters remontent à 2015. Deux tiers des familles concernées ont été régularisées, tandis que le cas des autres est plus compliqué, avec les procédures en cours.

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