L’allocation de Rs 1 000 sous la CSG Income Allowance ne sera pas versée à tous ceux touchant moins de Rs 50 000 par mois. D’abord, il faut s’enregistrer en ligne. Mais pour le faire, il faut aussi avoir la nouvelle carte d’identité biométrique, qui contient un Security Code. Du coup, ceux qui n’ont pas cette carte se sentent lésés. Car ils ont payé pour la Contribution Sociale Généralisée et se retrouvent par la suite exclus.
Mauvaise surprise pour les citoyens qui ont choisi de ne pas changer de carte d’identité. Pour bénéficier de l’allocation de Rs 1 000 annoncée par le gouvernement dans le budget, il faut en effet s’enregistrer auprès de la MRA et communiquer le numéro de sa carte bancaire. Mais pas seulement, puisque le système exige également le numéro de la carte d’identité et son code de sécurité. Or, seules les nouvelles cartes biométriques disposent de ces données. Du coup, ceux qui ont conservé leur ancienne carte d’identité ne peuvent s’enregistrer sur le système de la MRA.
Sollicité à ce sujet, Amick Teeluckdharry, responsable de la communication de la MRA, confirme que le seul moyen de s’enregistrer est de le faire en ligne. Il n’y a pas d’autres alternatives pour le moment.
Réagissant à cette situation, Me Neelkanth Dulloo, qui conteste la carte d’identité biométrique en Cour, estime que c’est une décision injuste et arbitraire » de la MRA. « À un moment où la protection des données numériques revient sur les devants de l’actualité, on ne peut obliger quelqu’un à donner ses empreintes et autres données biométriques pour une carte d’identité. Contraindre un citoyen à avoir une nouvelle carte pour bénéficier de l’allocation n’est pas légal. Surtout si ce dernier a contribué aux caisses de la CSG »,fait comprendre l’homme de loi.
Il estime que la MRA aurait pu mettre un bureau spécial pour que ceux n’ayant pas la nouvelle carte d’identité puissent s’enregistrer, en utilisant leur passeport ou leur ancienne carte. « Ces personnes ont un ID Number de toute façon », affirme-t-il.
Me Dulloo rappelle également que sa contestation est toujours en Cour et qu’à la lumière des derniers développements concernant l’accès aux données par une tierce partie, comme avancé par Sherry Singh, il envisage de reconsidérer sa position.
« C’est un nouvel élément à ajouter à notre dossier. Nous avons toujours dit que la sécurité des données n’était pas garantie, même si le gouvernement avait assuré que celles-ci allaient être détruites. D’ailleurs, personne n’a démenti quand j’ai dit que les données biométriques allaient être utilisées pour le Safe City Network. »