Un visiteur pas comme les autres : Un grand flamant rose aperçu à Maurice

Un visiteur pas comme les autres. En début de semaine, la Mauritius Wildlife Foundation (MWF) a publié sur sa page Facebook la vidéo d’un flamant rose se gambadant sous le soleil mauricien. La vidéo a été envoyée par un internaute agréablement surpris par ce visiteur, qui a, semble-t-il, voulu profiter du climat mauricien. Les images avaient été ultérieurement publiées sur le groupe Animal adoption/rescue/rehabilitation Mauritius. Depuis, la vidéo du flamant rose a fait le tour des réseaux sociaux et n’a pas manqué de faire réagir les Mauriciens qui, avec humour, ont demandé que l’oiseau soit protégé, au risque de se retrouver dans une karay mauricienne !

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« Depuis plus d’une semaine, un flamant rose (Phoenicopterus roseus) se balade sur la côte est. Il a été aperçu pour la première fois à Poste La Fayette et plus récemment dans les parages de Calodyne, Trou d’Eau Douce, l’île-aux-Cerfs et l’îlot Mangénie. D’où vient cet oiseau ? Aucun hôtel ni parc animalier ne l’a réclamé jusqu’ici. En 2021, un oiseau se baladant à Wolmar avait été réclamé par un hôtel de Flic-en-Flac », indique la MWF sur sa page Facebook. « Si notre oiseau actuel n’appartient à aucun établissement, il serait donc arrivé par ses propres ailes. Il faut savoir que le grand flamant se reproduisait auparavant par milliers à Maurice (et à La Réunion), tout comme son petit frère, le petit flamant rose (Phoenicopterus minor). La chasse a eu raison des deux espèces, tout d’abord à La Réunion vers 1730, et ensuite à Maurice après 1770 (les trois derniers rapportés par Bernardin de St-Pierre, sans pour autant les avoir vus lui-même). Des ossements subfossiles ont été retrouvés à Maurice comme à La Réunion, mais quelques individus avaient également atteint Rodrigues », peut-on lire plus loin.

« Revenons à notre visiteur (hypothétique, jusqu’à preuve du contraire). Il s’agit d’un adulte, de sexe indéterminé, paraissant en bonne santé. Il profite de la marée basse des plages et des mangliers pour s’alimenter de vers et de crustacés dans la vase. Il pourrait passer des jours, des semaines, voire des mois avant de reprendre le chemin du retour, qui pourrait être Madagascar, l’Afrique de l’Est ou les Seychelles. Il pourrait également être seul ou encore faire partie d’un petit groupe qui s’est dispersé à Maurice et à La Réunion. En attendant d’en savoir davantage, nous demandons aux Mauriciens et aux touristes d’observer ce magnifique oiseau à distance (d’au moins une centaine de mètres), les photos et l’observation à l’aide de longue-vue sont permises. Prière de ne pas l’effaroucher, ou de le déranger par le bruit. N’essayez pas non plus de capturer l’animal. »

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