Budget 22/23 : la Congress of Independent Trade Union « pas 100% satisfaite »

Les membres de la Congress of Independent Trade Union (CITU) ont partagé leur avis, ce jeudi 8 juin, après la présentation du Budget 2022/2023. Si dans l’ensemble, la CITU se dit satisfaite, quelques “lacunes” ont été relevées.

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En effet, Deepak Benydin (président de la FPBOU) estime qu’il y a du « bon comme du moins bon » malgré un contexte économique difficile.

« Nous ne sommes pas 100% satisfaits mais le ministre a annoncé certaines mesures pour soulager la population, dont l’augmentation de Rs 1 000 de la pension de vieillesse pour ceux âgés entre 60 et 65 ans, entre autres », a-t-il fait ressortir.

Il a néanmoins souligné que les parlementaires du gouvernement et de l’opposition auraient pu contribuer à un Solidarity Fund destiné à ceux au bas de l’échelle.

Deepak Benydin lance également un appel au gouvernement de retirer l’impôt sur les mesures liées au Covid Fund afin de baisser le prix du carburant, et ce, au lieu d’investir dans les voitures électriques.

« Nous ne sommes pas contre le développement », a tenu à préciser le président de la FPBOU.

Vijay Baumy, secrétaire de la CITU, est d’avis que le budget est plus ou moins acceptable. « Depuis 2020, il y a une cascade de prix. Avec ce budget, le gouvernement a choisi de donner une augmentation de Rs 1 000. Mais que va-t-il se passer plus tard ? », s’est interrogé le secrétaire de la CITU.

Iqbal Amiran, de la Government Services Employees Association (GSEA), estime, pour sa part, que le Budget à englober plusieurs secteurs, mais les gros problèmes n’ont pas été adressés.

Il cite par exemple la construction de plusieurs hôpitaux alors que rien n’a été dit concernant le manque de staff.

« Faire des annonces c’est bien, mais les implémenter c’est mieux. Toutes les décisions doivent être maintenues », a-t-il soutenu.

Raffick Bahadoor, de la Taxi Operators Union, s’est, quant à lui, opposé à la mise en place d’un système visant à permettre aux clients de réserver des services de taxi en ligne.

« Cela va créer du désordre et des conflits. Il nous faut rencontrer les autorités et trouver un terrain d’entente. Nous ne sommes pas contre le développement, mais c’est à la Taxi Operators Union de s’en occuper », a fait ressortir ce dernier.

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