Business Mauritius, par la voix de son président, Jean-Pierre Dalais, estime que ce budget « amène un nouveau souffle aux plus démunis et à ceux qui souffrent le plus de la crise actuelle. Le budget a un fort axe social mais il faut voir comment les employeurs vont mettre en oeuvre ce plan. Ce volet social avait été évoqué dans notre mémorandum soumis au ministre et on est heureux que cet effort social ait été fait. »
Business Mauritius se dit satisfait de l’investissement substantiel dans l’infrastructure et la Capacity Building. L’organisme se félicite des mesures proposées concernant la sécurité alimentaire aient été prises en compte, de même que le soutien à l’économie circulaire. « Nous pensons qu’il est important de travailler ensemble, avec le gouvernement et tous les stakeholders afin de mettre les plans en action car l’exécution des mesures est très importante », souligne Jean-Pierre Dalais.
Pour sa part, Kevin Ramkaloan, Chief Executive Officer de Business Mauritius, trouve que le volet de l’énergie ressort très fortement de ce budget, et que ces mesures vont booster le secteur des énergies renouvelables, notamment les véhicules électriques. Il accueille le Framework sur l’énergie renouvelable pour l’industrie, « le chiffre de Rs 4.20 par kilowatt heure est intéressant et on espère que cela va apporter des investissements dans ce secteur, mais sur le National biomass framework on n’a pas entendu grand-chose et on espérait des points concrets dessus. »
Business Mauritius trouve pertinente l’annonce du Regional Feeder Vessel, devant assurer la connectivité maritime du pays dans la région et de la prime à l’emploi « qui amènera plus de jeunes et de femmes dans le monde du travail », sans oublier l’extension et l’amélioration de plusieurs employability schemes, et du comité présidé par le Premier ministre sur les Work Permits.
Kevin Ramkaloan salue les mesures au nom de la solidarité et du pouvoir d’achat en concluant que « ce budget est en ligne avec nos priorités et ne freine pas la reprise économique ». IL estime qu’il faut travailler ensemble dans la mise à exécution des mesures et « sur des réformes structurelles qui prendront plus de temps, » dit-il, se référant notamment à la pension et la compétitivité du pays.