- Selon la police, la femme, identifiée comme Deorani, 48 ans, est citoyenne mauricienne et a été arrêtée tard le 19 mai.
- Maya Hanoomanjee, haut-commissaire de Maurice en Inde: « S’il y a un problème, je suis là pour aider les Mauriciens, mais je dois d’abord être au courant. Autrement je ne peux rien faire. »
Une femme mauricienne a été détenue du village de Madhapar à pour avoir dépassé la durée de séjour et a été envoyée au centre d’interrogatoire conjoint (JIC) de Bhuj, a indiqué la police de Kutch (Ouest). Selon la police, la femme, identifiée comme Deorani, 48 ans, est citoyenne mauricienne et a été arrêtée tard le 19 mai après avoir été signalée à la police par un Jashpalsinh Jadeja, un résident de Madhapar.
« Selon les premières informations, la femme vit à Madhapar depuis trois mois. Elle dit qu’elle a perdu son passeport. Elle a été détenue et envoyée au JIC pour interrogatoire », a déclaré Jayesh Panchal, surintendant adjoint de la police de la division de Bhuj de la police de Kutch à The Indian Express.
« J’étais en pèlerinage avec ma famille lorsque cette femme a demandé de l’aide en disant qu’elle avait perdu son passeport… Je l’ai amenée à Madhapar avec nous », a déclaré Jadeja, peintre en bâtiment.
Ajoutant qu’il a pris contact avec le consulat mauricien à Mumbai et l’ambassade à Delhi avec l’aide d’un journaliste local, Jadeja a déclaré : « Ils m’ont tous conseillé de signaler l’affaire à la police locale. En conséquence, je l’ai dénoncée à la police de Madhapar»
Contactée par Week-End, le haut-commissaire de Maurice en Inde, Maya Hanoomanjee indique ne pas être personnellement au courant de ce cas, et compte s’en enquérir. Elle explique cependant que le protocole de sécurité en Inde est très stricte. « Si vous avez dépassé votre durée de visa par exemple et que vous vous pointez à l’aéroport, vous ne pourrez pas prendre l’avion. La police va vous embarquer car les procédures sont très strictes dans la Grande Péninsule. Nul ne peut déroger à la loi », dit Maya Hanoomanjee. S’agissant de ce cas particulier, le haut-commissaire soutient n’avoir reçu personnellement aucune doléance. « Dans ces cas, il faut prendre contact avec l’ambassade. Les proches doivent nous contacter et à travers une section au consulat, des actions, si nécessaire et dans la mesure du possible, seront prises; après une enquête », poursuit-elle. A ce stade cependant, elle avoue ne pas avoir entendu parler de ce cas. « Je ne peux pas me baser sur ce qui se dit dans la presse. We have to get facts to act. La famille doit prendre les devants », dit Maya Hanoomanjee faisant ressortir que la Grande Péninsule est un pays vaste, et des milliers de cas à traiter. « S’il y a un problème, je suis là pour aider les Mauriciens, mais je dois d’abord être au courant. Autrement je ne peux rien faire. Et c’est aussi à la police de faire son travail. Nous nous devons respecter les procédures. »