« Les dérives au sein de la police ne sont que le résultat d’une politisation de nos institutions », a affirmé Navin Ramgoolam. Et la force policière, selon lui, n’a pas été une exception à la règle.
Le leader du PTr commentait la diffusion des vidéos d’actes de torture perpétrés par la police.
Même s’il concède que la grande majorité des policiers sont consciencieux dans leur travail, l’ancien Premier ministre a estimé qu’une certaine minorité entache la force policière.
Pour le leader des rouges, le Premier ministre ne doit en aucun cas interférer avec les promotions au sein de la police, car « ala rezilta zordi ». Selon les propos de Navin Ramgoolam, ceux ayant perpétré ces actes de tortures sont des « boureaux, sadiques” qui bénéficieraient “de la protection du MSM ».
Évoquant un manque de méritocratie lors de l’exercice de promotion, Navin Ramgoolam a soutenu que « ena lapolis gagn promosion ziska sis fwa an de-z-an ».
De plus, « le Commissaire de police ne devrait pas prendre de directives du Premier ministre », a soutenu Navin Ramgoolam, qui a cité la section 71 de la Constitution.
« Depuis 2014, nous assistons à une dégringolade de nos institutions », a regretté le leader du PTr.