Les manifestations sont impossibles de manière classique à l’heure qu’il est. Qu’importe, le public a répondu en grand nombre à l’appel de Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des Consommateurs de l’île Maurice (ACIM), pour participer au rallye de protestation contre la hausse démesurée du prix du carburant.
Jean Michel, 41 ans, employé de banque : « Les choses les plus basiques deviennent difficile à acheter »
« La vie est devenue difficile. Surtout pour ceux au bas de l’échelle. Les choses les plus basiques deviennent difficiles à acheter. C’est notre devoir en tant que patriotes de manifester aujourd’hui. Il est important de se mobiliser. Aujourd’hui ce n’est pas que pour moi, mais pour la population que nous nous mobilisons. »
Ziad, Beau-Bassin, 44 ans, a manifesté à vélo : « Il y a un ras-le-bol de la population »
« Nous sommes là pour soutenir ceux qui manifestent, car la vie devient trop cher. Le prix de l’essence a trop augmenté. Nous avons un gouvernement incapable, il est l’heure qu’il parte. Il y a un ras-le-bol de la population. »
Dominique, habitante de Plaisance : « Nou pe soufer »
« Nou pe soufer »« Nou pe mor de fin. Pri lesans inn tro monte, tou inn monte, nepli kapav ale sipermarse, li pa fasil. Premie minis bizinal inpe dan supermars. Nou pe soufer, nou pou kontinie mobilise ziska gagn rezilta. »
Gaya, mère de 4 enfants et self-employed : « Nou pe demann bes pri ».
« Tou kitsoz inn monte, nou pe demann bess pri, ziska transpor tou inn monte. Lavi inn vinn ekstra difisil. Dimounn pe travay gramatin pou manz tanto. Ena dimounn nepli mem kapav fer komision. »
Hervé, 56 ans, père de 4 enfants : « Nous avons dû revoir nos courses »
« Le prix de l’essence a pris l’ascenseur, suivi de tous les autres produits. Ce n’est facile pour personne. Nous avons dû revoir nos courses, tellement tout est cher. C’est pour cela qu’il faut continuer à maintenir la pression, afin que les choses bougent. »