Congrès au no 14 : Bérenger tire à boulets rouges sur le Speaker

L’Entente de l’Espoir affûte ses armes à Savanne/Rivière-Noire (No 14). Hormis le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval, absent du pays, étaient présents Paul Bérenger, Nando Bodha et Roshi Badhain pour animer un congrès hier soir à Chemin-Grenier. Le premier nommé a fait état des « quatre bombes à retardement » qui, selon lui, menacent le pays : « La crise au CEB, le projet Metro Express, la cacophonie entourant la pension de vieillesse et la dette publique pou fer nou pei fini kouma Sri Lanka. » Roshi Badhain, chiffres à l’appui, a pour sa part soutenu que « lakonpani Metro Express Ltd (MEL) inn fini fer fayit ».

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Au domaine Kamelia, où s’est déroulé le congrès, Paul Bérenger a tiré à boulets rouges contre le Speaker de l’Assemblée nationale, Sooroojdev Phokeer, qu’il qualifie de « honte nationale ». À son propos, il dira : « Boug-la enn degoutan. Sa kalite parti pri zame inn gayne dan listwar Moris. Les deux traîtres que sont Alan Ganoo et Steven Obeegadoo osent cautionner ses agissements. C’est honteux ! » Le leader du MMM à néanmoins désigné le Premier ministre, Pravind Jugnauth, comme étant le « vrai coupable du déclin de notre démocratie ».

Paul Bérenger a ensuite énuméré les mesures fortes que le Grand Argentier devra privilégier lors du prochain exercice budgétaire afin de rétablir le pouvoir d’achat. « Il faut augmenter le salaire minimum et la pension de retraite, et mettre un terme à la dépréciation de la roupie », dit-il.

Roshi Badhain soutient être en possession d’informations selon lesquelles le projet Metro Express serait en train de voler en éclat. « Non seulement MEL peine à soutenir son absence de profits, mais la compagnie est en totale faillite, compte tenu des pertes, qu’elle ne daigne pas dévoiler, de Rs 1,8 milliard en 2021, après les Rs 500 000 millions enregistrées en 2020. Premye minis pou pran kass prete ankor pou fer Metro pass kot li dan Kotdor. Avec les intérêts et les lignes de crédit, ce projet dépassera les Rs 40 milliards. Pei fini net ! » dit-il.

Intervenant à son tour, Nando Bodha a dit ne pas regretter d’avoir quitté « ce gouvernement autocrate, qui baigne de plus en plus dans la corruption ». Il poursuit : « Cette entente apportera du changement, mais cela ne concerne pas que les postes de Premier ministre et de ministres, car il faut un changement en profondeur, que ce soit pour la nomination des personnes clés aux postes constitutionnels ou pour les recrutements. »
Après la hausse du prix des carburants, il affirme que le tarif d’électricité connaîtra lui aussi une majoration en raison des réserves de Rs 7 milliards du Central Electricity Board, « qui ont été épuisées », dit-il.

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