En plus de la hausse des prix des produits alimentaires ces derniers mois, dans la balance, on retrouve le prix des médicaments, qui a connu une hausse de 10 à 20% depuis 2020, souligne Nitin Busguth, vice-président du Pharmacy Council.
Plusieurs facteurs, poursuit-il, explique cette flambée des prix : la situation économique mondiale, le coût du fret qui ne cesse de prendre l’ascenseur, la dépréciation de la roupie, et de la hausse des prix des matières premières.
Plusieurs malades, à l’instar de Sabine, une diabétique, âgé de 34 ans, habitante de Bambous, peinent à se procurer leurs médicaments. « Le prix des médicaments ne cesse de monter, mais en tant que malade, je n’ai pas le choix et c’est très difficile », soutient-elle.
Cette situation financière pèse également de plus en plus lourd sur les pharmaciens. « Du moment que le client trouve que le produit est cher, le pharmacien aussi l’a payé très cher. Il y a des pharmaciens qui avaient un coût de fret de USD 500, qui est maintenant passé à USD 1000 et plus », soutient Nitin Busguth.
Du côté des membres de la Federation of Pharmaceutical Sector, ils contestent une baisse sur la marge de profit sur les médicaments. « Pe trangle nou », a soutenu Siddick Khodabaccus, porte-parole, en conférence de presse, ce jeudi, 26 mai.
« Il n’est pas question qu’ils touchent à notre marge de profit. C’est notre survie qui est en jeu », soutiennent des pharmaciens.