— Le contrat de construction alloué au consortium Laxmanbhai & Co Ltd/Manser Saxon pour un coût avoisinant les Rs 4 milliards
— Le cabinet Architects Studio, qui a conçu le design intérieur du Victoria Urban Terminal, désigné pour concevoir le projet
On commence à y voir un peu plus clair concernant le Vacoas Urban Terminal qui se dessine enfin au cœur de la ville Cendrillon. C’est le consortium composé de Laxmanbhai & Co Ltd, filiale du groupe Kurijibhai Ramji, et Manser Saxon, appartenant à IBL Ltd, qui a décroché le contrat pour développer le terminal au coût avoisinant les Rs 4 milliards.
Réalisée à partir d’un plan du cabinet d’architecture Architects Studio, la maquette de promotion dévoile de manière concrète la situation du bâtiment, son volume, les espaces verts qui l’entourent, mais aussi de comprendre comment s’intègre le projet dans son environnement existant composé, entre autres, de la plateforme ferroviaire et du bazar. Le directeur du cabinet Didier Dove, qui n’a pas la prétention de transformer cette partie de la ville en « Manhattan », se dit néanmoins « fier » de participer à l’élaboration du plus grand projet de l’histoire de la ville. Les travaux débuteront avant fin 2022.
L’Urban Terminal de Vacoas, qui aurait déjà dû être sortir de terre depuis 2021, connaît un coup d’accélérateur avec la désignation du duo Laxmanbhai & Co Ltd/Manser Saxon pour construire ce projet pharaonique qui semble déjà faire l’unanimité du côté de la capitale avec le terminal de Victoria. D’où la décision du consortium de privilégier les compétences du cabinet Architects Studio, qui a conçu son design intérieur, pour réaliser le projet. Cette firme, qui a pignon sur rue au Vivea Business Park à Saint-Pierre, a été fondée 2004 par Didier Dove et Pierre-Yves Serret, qui pilotent une équipe composée d’architectes, de technologues et de décorateurs d’intérieur. « C’est un honneur d’avoir été choisi pour orchestrer ce projet, d’autant qu’on s’occupe également du design extérieur cette fois-ci. Le cabinet a une envie monstre que le projet aboutisse », souligne le premier nommé.
Comment expliquer le retard dans l’exécution du projet ? À en croire Didier Dove, « les démarches de la mairie permettant le relogement des marchands du bazar est la première raison qui explique premièrement le fait d’avoir autant repoussé l’échéance. Aussi, il fallait présenter une architecture beaucoup plus adaptée à notre temps qu’on devait intégrer aux infrastructures du Metro Express, qui a nécessité une grande coordination avec la compagnie ferroviaire. On a pris en compte chaque élément et chaque détail qui définit le projet dont la végétalisation, l’éclairage et mobilier adapté pour que la maquette immobilière soit mise en valeur et la plus réaliste possible. »
La municipalité de Vacoas, qui n’a pas eu à se démener pour trouver et acquérir des parcelles de terre d’une superficie de six arpents, a mis à la disposition du promoteur le site du « bazar légumes », une partie des anciens locaux de la Special Mobile Force (SMF), le site qui abrite le Meat Market, de l’autre côté de la route et d’autres terrains acquis dans les alentours. À lumière de la maquette dévoilée par l’architecte, on constate que le terminal urbain devrait répondre aux attentes de la société en matière d’écologie de la construction qui se traduira par l’implémentation d’un « green hanging garden concept.
850 places de parkings
Le projet inclut la construction d’un bâtiment sur l’ancien terrain de la SMF, qui abritera des bureaux et 850 places de parkings sur 8500 m². L’édifice sera relié à la station de métro et d’autobus, sise en face, grâce à une passerelle qui surplombera l’autoroute et qui permettra aux voyageurs du métro de rejoindre le terminal dans une perspective artistique et créative. « This green bridge will create strong and safe pedestrian connectivity from the town centre to all amenities of the dynamic, vibrant and urban hub », souligne Didier Dove.
Les maraîchers, qui seront logés temporairement sur un terrain situé à l’arrière du marché durant les travaux, pourront dire adieu aux inondations qui perturbent leur rendement professionnel depuis l’année dernière. En effet, le promoteur construira un bâtiment moderne à leur intention sur 6000 m² qui jouxtera un food court (3200 m²) et un espace dédié aux divertissements (1800 m²) La toiture sera construite dans l’optique de répondre aux conditions climatiques de la région et permettra d’assurer une bonne gestion des eaux pluviales tout en offrant un confort thermique aux usagers d’une évacuation d’air chaud par le biais de volets extérieurs. Les espaces couverts bénéficieront également d’un apport de lumière naturelle, essentielle au bien-être des utilisateurs.
Forcément, le bâtiment fera la part belle à un emplacement commercial qui sera construit devant le marché sur 8200 m² qui sera également doté d’un « green bridge » qui reliera un autre espace shopping, sis en face. Juste à côté, un espace, sur une superficie de 1800 m², sera dédié aux férus de bien-être. La maquette désigne également la présence d’un « senior living space & health care space », sur environ 5 000 m², aussi bien qu’un « residential area. »