Cela fait 2 ans que nous subissons les affres de la COVID. Si certains pays vivent avec, enlèvent les restrictions et même le passe vaccinal, cela n’en est pas de même pour le nôtre. Tandis que certains soufflent, vivent, les mesures toujours d’actualité à Maurice font sourciller et forcément amènent des questions sur leur pertinence.
Chiffres et questionnements
Si certains sont passés à côté de cette information, ceux qui scrutent les médias et qui portent une attention particulière aux données statistiques ont été interpellés par le taux de décès des deux dernières années. En 2020, nous comptions 11060 décès contre 11174 en 2019. Étrange puisque 2020 était l’année où la pandémie était décrétée. 2021 comptait 13274 décès, soit plus de 2000 décès. Chose étrange puisque c’est une année où nous avons eu le vaccin. Mais ce qui serait intéressant de voir quand ce taux en excès a débuté, d’où une surveillance mensuelle comme le font les autorités anglaises depuis le début de leur campagne vaccinale. Mais la palme de la franchise statistique revient aux Danois. Si vous allez sur leur page officielle (https://www.sst.dk/en/english/corona-eng/status-of-the-epidemic/covid-19-updates-statistics-and-charts), vous serez peut-être consternés par les chiffres de décès sur les 2 ans de pandémie. Quelque 6000 décès sur une population de 5,8 millions. Invraisemblable et pourtant… pour mieux comprendre, il faudrait revenir sur 2 termes qui se sont distingués depuis la fin de l’an dernier : « die from COVID » et « die with COVID ». Soit mourir de la maladie dans le premier cas ou mourir positif sans que la maladie en soit la cause dans le deuxième. À méditer…
Documentations et pharmacovigilance
Alors que la 4e dose pointe son nez, il y a une chose qui nous fait défaut ici : le principe de précaution. Pourquoi revenir sur cet argument ? Dans un premier temps, les vaccins actuels bénéficient d’un Emergency Use Authorisation, ce qui implique qu’ils sont permis même s’ils sont toujours sous expérimentation jusqu’en 2023. De plus, rappelons le principe de la recherche sur tout produit médical : les 10-15 ans requis pour approuver un produit sont essentiels pour surveiller tout effet secondaire potentiel. Ces effets sont catégorisés sur le court, moyen et long termes. Le court terme se manifeste déjà. Les données sur le moyen terme sont en cours de route et le long terme… inconnus jusqu’à l’heure car il faudrait attendre 2 ans au minimum pour les voir.
Maintenant, il faut remonter au 1er avril 2022. Des documents officiels de la FDA ont été rendus publics par la Cour aux US. Plus de 10000 pages de documentation sur Pfizer passées sous silence ici et parmi le rapport post-marketing experimentation (allant du 1er décembre 2020 au 28 février 2021) qui comporte un Appendix de 1291 effets secondaires répertoriés sur 9 pages (https://phmpt.org/pfizers-documents/). On dira qu’il protège mais à quel prix ? De plus, il y a cette étude suédoise qui est un réel pavé dans la mare : https://www.mdpi.com/1467-3045/44/3/73/htm
Elle prouve que le mARN du vaccin arrive à intégrer les cellules du foie chez l’homme et elle fait comprendre que les données au préalable ne faisaient pas mention de la génotoxicité du vaccin. Mais ce genre d’études contraignantes (et il y en a encore) ne sont pas bien accueillies puisqu’elles remettent en question le discours autour du vaccin.
La précaution doit aussi être de mise lorsqu’on parle de pharmacovigilance. Rapporter un effet secondaire n’est pas une mince affaire. Cela mobilise du temps déjà pour le rapporter (minimum 30 minutes le temps de remplir la fiche), des effectifs et il faut une batterie de tests et d’analyses pour parvenir à la conclusion d’effet secondaire, ce qui peut prendre des mois ou des années. Pas si simple. Toutefois, le plus simple serait de dire qu’il y a peu ou pas d’effet et les poussières sont poussées sous la moquette. Comme les femmes souffrant de dérèglement ou de complications depuis leur vaccination mais qu’on balaie d’un revers de main (chut ! On chuchote entre nous mais on ne doit pas le dire ouvertement…).
Par précaution, il est largement temps de changer de perspective sur la COVID. Maintenir la pression vaccinale alors qu’elle n’empêche en rien la propagation du virus devient absurde. D’autant plus, que la COVID peut aussi être un effet secondaire du vaccin selon le post-marketing report (page 17 COVID AESI). Imposer le vaccin ou le test PCR pour accéder à son emploi, à l’école pour les plus de 18 ans ailleurs dans un monde qui efface peu à peu ces impératifs… à la place, encourageons la bonne nutrition, le sport et des activités saines pour maintenir la COVID éloignée !