Dick Ng Sui Wa discute affaire lors d’un voyage « privé »

Le président de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA), Dick Ng Sui Wa, s’est rendu en France en février dernier sans l’autorisation du Premier ministre, Pravind Jugnauth. Le Premier ministre suppléant, Steve Obeegadoo, répondant à Rajesh Bhagwan, a expliqué cette situation du fait qu’il était en voyage privé. Toutefois, à une question supplémentaire du député mauve, il a concédé qu’il a eu des rencontres avec des responsables de divers organismes des autorités françaises.

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Rajesh Bhagwan voulait savoir si le voyage du président de l’ICTA en France du 21 au 24 février 2022 relevait d’une mission officielle et quel était le montant du per diem qui lui a été accordé à cette occasion. Dans sa réponse, Steve Obeegadoo a expliqué que toute mission officielle doit être approuvée par le ministère responsable. Tel n’a pas été le cas pour Dick Ng Sui Wa. Ce qui veut dire, selon lui, qu’il s’agissait d’un voyage privé. Donc, la question de per diem et autres dépenses ne se pose pas. Il aurait encouru tous les frais.

Rajesh Bhagwan a voulu savoir si le président de l’ICTA a tout de même eu des réunions de travail officielles, au nom de l’ICTA, avec les autorités françaises ou des organismes français, pendant ce séjour privé. Ce à quoi Steve Obeegadoo a répondu qu’étant donné les bonnes relations entre l’ICTA et les organismes régulateurs en France, soit l’Autorité de régulation des communications électroniques et des posts (ARCEP), l’Agence nationale des fréquences (ANFR), l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), Dick Ng Sui Wa a, au cours de son voyage privé, rencontré un responsable de chacun de ces organismes.

Le député du MMM a insisté auprès du PM suppléant, pour savoir si le département des finances de l’ICTA avait acheté un billet d’avion d’une agence de voyage, pour le président, dans le contexte de ce voyage. Steve Obeegadoo a répété qu’il s’agissait d’un voyage privé et que ni le gouvernement, ni l’ICTA n’avait encouru les frais de ce déplacement.

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