La police de Flic-en-Flac, avec la collaboration de la CID de l’Ouest, compte procéder à des interpellations suite à une fête illégale qui s’est déroulée à Flic-en-Flac dimanche soir. Une invitation avait été lancée à travers le réseau social Tik-Tok à des fêtards pour un programme baptisé Vinn met lafaya, et ce, alors que le pays est toujours sous le coup de restrictions sanitaires et que tout rassemblement de plus de 50 personnes est interdit. Problème : plus d’une centaine d’individus, surtout des jeunes, ont garé leur véhicule au bord de la route, certains en emportant avec eux des systèmes de sonorisation et de jeux de lumière.
Les individus présents se sont alors mis à danser en pleine rue, et sans masque. Ce qui a pris de court la police de la région, rejointe rapidement par d’autres policiers ainsi que des éléments de la National Coast Guard. Peu après, des équipes de la Special Support Unit (SSU) sont venues prêter main-forte à leurs collègues, avant de finir par rétablir l’ordre et faire cesser la musique.
Les fêtards ont néanmoins attendu, espérant voir partir la police, mais ce sont finalement eux qui ont fini par quitter les lieux par petits groupes. Quant aux forces de l’ordre, elles seront restées sur place jusqu’aux petites heures du matin. Les policiers ont cependant décidé de ne verbaliser personne afin de ne pas envenimer la situation. Toutefois, ils comptent mettre la main sur l’organisateur de l’événement, qui devra répondre d’une accusation d’infraction à la Quarantine Act. Pour ce faire, les enquêteurs solliciteront l’aide de la Cybercrime Unit pour examiner les messages ayant circulé sur Tik-Tok. Les images des caméras du Safe City Network de Flic-en-Flac seront également visionnées.
Par ailleurs, un Français, âgé de 72 ans, gérant d’une boîte de nuit de Cascavelle, et un de ses employés (27 ans) ont été verbalisés pour non-respect des règles sanitaires. Alors que les discothèques sont interdites d’opération, celle du septuagénaire, elle, était en activité dans la nuit de vendredi à samedi. La police avait décidé d’inspecter les lieux en notant un nombre important de personnes sur le parking de l’établissement.
Dans un premier temps, un videur avait refusé l’accès des lieux aux policiers, avant de se raviser de peur de se faire arrêter. Finalement, la police est tombée sur plus d’une centaine de fêtards dans la boîte de nuit. Les policiers ont appelé le propriétaire, qui a mis fin à cette soirée illégale, tandis que ceux qui se trouvaient sur les lieux prenaient la fuite, profitant ainsi que les policiers étaient peu nombreux.