Un véhicule de police, qui a fait irruption hier dans la cour de la chapelle Saint-François Xavier, à L’Escalier, en pleine célébration de la messe de Pâques, a provoqué des mécontentements. Réalisant que la cérémonie avait déjà débuté, les policiers n’ont pu procéder au contrôle du nombre de personnes présentes dans l’église. De fait, ils se sont renseignés sur l’heure à laquelle la messe allait se terminer, mais ayant été mal informés, personne ne les aura ensuite revus.
Alors la messe de Pâques se déroulait hier matin à L’Escalier, un véhicule tout terrain du poste de police de L’Escalier est entré dans la cour de la chapelle, le moteur vrombissant. Les deux policiers qui se trouvaient dans le véhicule se sont alors rendu compte que la célébration avait déjà commencé. Ils ont alors arrêté leur voiture, tout en laissant tourner le moteur, afin de discuter entre eux de la marche à suivre.
Des fidèles qui arrivaient en retard n’ont pas manqué de leur faire remarquer qu’ils étaient en train de déranger la célébration, avec leur moteur toujours en marche, car au même moment se tenait la lecture de la Parole. Après s’être renseignés sur l’heure à laquelle la messe allait se terminer, les policiers sont repartis, non sans s’être auparavant arrêtés encore quelques minutes plus loin dans la cour.
Cette irruption de la police dans la cour de la chapelle n’aura pas été du goût des fidèles qui célébraient la Pâques, l’une des plus grandes fêtes catholiques. Ainsi, après la messe, certains ont exprimé leur mécontentement sur cette façon de faire, se demandant si le même contrôle était exercé de manière systématique.
Ce n’est pas la première fois que la chapelle Saint-François, à L’Escalier, reçoit la visite de policiers. Ainsi, une autre fois, des agents des forces de l’ordre s’étaient même permis d’entrer dans l’église pour vérifier le nombre de personnes. Ce qui avait provoqué la colère des fidèles et du prêtre.
Même si les restrictions sanitaires imposent une limite de 50 personnes dans les lieux de culte, les fidèles font remarquer qu’il y a bien plus de personnes dans d’autres espaces publics, comme les autobus, et qu’il n’y a aucune loi à ce sujet. Les policiers n’étaient toutefois pas là hier à la sortie de la messe, car ayant été mal renseignés sur l’heure à laquelle la messe devait se terminer…