Une manifestation pacifique pour dénoncer des cas d’harcèlements sur les femmes s’est tenue devant les locaux du CEB à Curepipe à l’initiative de l’Union of the Employees of Central Electricity Board (UECEB), vendredi. Ce mouvement visait à défendre des femmes victimes travaillant au CEB. La direction du CEB dit n’avoir jamais été alertés de telles occurrences.
Le président de l’UECEB, James Adélaïde, a, pour sa part, expliqué que par peur de représailles nombre de travailleurs du CEB de Curepipe n’ont pas participé à cette manifestation. Ils ont été suppléés par leurs collègues de Rose-Hill mais au total, ils étaient peu nombreux. Il dénonce à cet effet l’employeur qui fait fi du contrat de travail et du droit de manifester. Les femmes regrettent cette mainmise d’employés masculin au CEB et disent souffrir de l’attitude sexiste de certains de leurs collègues.
Lors de cette manifestation, les participants ont soutenu que nombre de femmes, professionnelles femmes qui sont capables d’assumer des postes de responsabilité au sein de la hiérarchie sont privées de cette opportunité. Elles sont aussi victimes des anomalies dans les salaires et le paiement des heures supplémentaires.
James Adélaïde devait aussi faire ressortir que l’UECEB ne compte pas s’arrêter là et envisage de mener une campagne pour dénoncer d’autres cas de harcèlement au travail aux Casinos de Maurice. Selon le syndicaliste, ces employées se sentent abandonnées car elles ont l’impression de n’avoir rien à faire au travail.
Une plainte formelle sera déposée au ministère du Travail selon le président de l’UECEB.